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Epines de Noël

Il ne faut plus croire au père Noël. Dangereux.

Ainsi l’exemple de ces trois ados allemands qui ont commandé pour plus de 130 millions d’euros de cadeaux par internet : un avion, des restaurants et pleins d’?”uvres d’art. Résultat ?Les voilà aujourd’hui en cabane : les responsables du site de vente aux enchères, que les petits farceurs avaient confondus avec une hotte à cadeaux, ont mesquinement alerté le propriétaire du compte piraté.Une autre preuve du peu de crédibilité à accorder désormais à ce vieux barbu ringard nous est fournie par la mésaventure advenue à Cap Gemini Ernst & Young. Un peu tôt dans la saison, le père Noël est descendu dans la cheminée du
cottage que la belle SSII ?” un peu languissante aujourd’hui ?” possède outre-Manche, pour y garnir sa chaussette d’un contrat de plus de 4,5 milliards d’euros.Le record mondial de l’année, résultat du deal portant sur l’infogérance de l’informatique de l’administration fiscale britannique. Jouez hautbois, résonnez musettes ! A l’époque qu’on vit,
la dinde, c’est pas tous les jours.Restent les marrons. Généreusement distribués par le père Fouettard boursier, à l’affût, qui, sous le mesquin prétexte d’un petit avis de résultat inférieur aux prévisions, te lui colle aussi sec, à Cap, une raclée
vengeresse qui aplatit son action à moins 13,52 %.Profitent également de quelques baffes perdues Transiciel, GFI, Atos et Steria, qui jouaient par là… Il ne connaît plus la pointure de nos petits souliers, le père Noël…* Directeur adjoint de la rédaction de 01 Informatique

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Jean-François Ruiz*