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Epaulé par Spie Trindel, Elona veut croître de plus de 50 %

Elona espère voir son chiffre d’affaires croître de plus de 50 % en 2000. Il parie sur le développement de synergies avec Spie Trindel, son nouvel actionnaire majoritaire.

L’optimisme d’Elona est communicatif. ” D’ici à deux ans, le seuil critique minimal d’une entreprise, dans notre métier, se situera à 100 millions d’euros de chiffre d’affaires “, assure sans ambages Pierre Debesson, fondateur et p.-d.g. de la société. L’intégrateur compte atteindre cet objectif en s’appuyant sur Spie Trindel, son actionnaire majoritaire depuis septembre 1999. ” Elona a ouvert son capital à hauteur de 60 % afin de poursuivre son développement et de constituer un pôle de taille européenne “, poursuit-il.
Encore peu présent à l’étranger, Spie Trindel a mis en place une stratégie de développement européen en rachetant, en octobre 1999, 76 % du capital de l’intégrateur allemand EDS (dont le chiffre d’affaires atteignait alors 184 millions de francs). D’autres acquisitions sont prévues, notamment en Belgique et en Italie.

Des services organisés autour de six divisions

Au cours de l’année 1999, Spie Trindel a engrangé, à lui seul, quelque 250 millions de francs de chiffre d’affaires en intégration de réseau. Une diversification que ce groupe a initiée à partir de sa compétence dans l’ingénierie électrique en liaison avec son métier de base, le BTP, à l’instar de Vivendi ou de Suez-Lyonnaise des Eaux. Bien introduit dans le domaine de l’infrastructure de grands projets, Spie Trindel a réalisé les réseaux métropolitains de l’aéroport de Lyon-Satolas et ceux de Castres et de Lorient. En 1999, le chiffre d’affaires cumulé d’Elona et de l’activité intégration de réseaux de Spie Trindel atteignait déjà 365 millions de francs.
De son côté, Elona a vu son activité progresser de 50 % entre 1998 et 1999, avec un chiffre d’affaires qui est passé de 76 à 115 millions de francs. Le groupe compte dépasser cette courbe de progression cette année et vise un chiffre d’affaires de 200 millions de francs, hors opération de croissance externe.
Elona continuera de s’appuyer sur des services plutôt classiques, organisés autour de six divisions liées à six métiers : câblage, intégration de réseaux, conseil-ingénierie, assistance technique, maintenance-infogérance-exploitation et, depuis le rachat de Visiocorp en août 1999, visioconférence.
Seule lui manque la compétence dans la sécurité des systèmes d’information et de réseau. Un vide qui sera comblé courant 2000 par l’adjonction d’une division ad hoc.

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Frédéric Bergé