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Eolring change de public, pas d’idée

Après une première tentative sur le marché des matériels réseau en début d’année dernière, la jeune société française Eolring se réoriente.

Eolring abandonne son offre pour réseau local, trop chère pour ce marché. Le constructeur se concentre uniquement sur sa deuxième famille de produits, baptisée Eoloop. L’architecture promue par Eolring reste la même : une double boucle ATM sur fibre optique reliant ses boîtiers. Ces derniers comportent, outre la connexion à la boucle, 4 ports Ethernet et, en option, 4 ports voix, de l’Ethernet rapide ou de l’ATM. Ils transmettent des flux de voix, de données et de vidéo sur cette infrastructure unique.
Autre avantage : “Une reprise de la communication en 10 millisecondes en cas de rupture d’un lien “, affirme le directeur marketing, Olivier Henrard. Les marchés visés sont les réseaux métropolitains, industriels, embarqués, et ceux du secteur des transports.Eolring prévoit un chiffre d’affaires de 20 millions de francs pour cette année, alors qu’il était nul l’année dernière. Typiquement, 60 % du coût d’un projet est constitué par l’étude et les autres services fournis par Eolring, le reste létant par les produits eux-mêmes (de 20 000 à 30 000 francs par boîtier).
La société compte aujourd’hui quarante-six personnes. Elle compte s’implanter rapidement dans plusieurs pays d’Europe, et en fin d’année aux Etats-Unis. D’abord par l’intermédiaire d’un distributeur, puis avec ses propres bureaux.

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Annabelle Bouard