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Entre 15 000 et 45 000 €, elle reste limitée

Une application critique peut se satisfaire d’un hébergement moyen de gamme, à condition que les montées en charge soient peu élevées. Toutefois, seuls les serveurs web sont doublés et les services personnalisés demeurent limités.

Les prestations de services d’hébergement en haute disponibilité n’apparaissent réellement que dans la tranche des 15 000 à 45 000 ?. Elles se concrétisent généralement par la présence d’un second serveur web en frontal. Son rôle varie selon les offres. Ainsi, chez Genuity, il constitue une solution de secours. Si, pour une raison quelconque, le premier tombe en panne, toutes les requêtes sont automatiquement orientées vers le second pendant le temps nécessaire à la réparation. Approche similaire chez Matra Global Netservices, qui propose à ses clients deux serveurs web et une base de données, avec soit un port dédié sur un coupe-feu mutualisé (ils bénéficient ainsi de règles de sécurité spécifiques), soit une solution de répartition de charge.Placée en amont des deux serveurs web, cette architecture favorise la répartition de la charge entre les deux serveurs web selon leur taux d’occupation. En d’autres termes, le second serveur ne joue plus un rôle de solution de secours, mais contribue à l’optimisation des performances d’un site en traitant une partie des requêtes. Pour 42 700 ? par an, Agarik propose également d’absorber des pics de trafic extrêmement importants en fournissant une architecture redondante au niveau des serveurs web et de la base de données. Chez Jouve, enfin, on trouve même un moteur de recherche en mutualisé, qui s’appuie sur l’offre de Verity, de Fulcrum ou d’Intermedia.

Du logiciel libre pour limiter le coût des licences

Il ne faut toutefois pas espérer obtenir, dans cette tranche financière, une disponibilité à 100 % d’un site, seul le serveur web étant généralement redondant. Or, il suffit que la base de données, indispensable dès qu’un site utilise des pages dynamiques, soit trop sollicitée pour que tout le site devienne indisponible. Pas question non plus de bénéficier de services personnalisés, notamment dans le domaine des solutions applicatives. Dans ce cadre, la plupart des hébergeurs s’appuient sur le logiciel libre de façon à limiter le coût des licences.Outre ses performances indéniables et sa gratuité, le serveur web Apache offre l’avantage d’aller de paire avec Linux, un système d’exploitation disponible également en version libre. Un hébergement sur d’autres plates-formes reste bien entendu possible. Mais le coût des licences venant se greffer sur l’abonnement annuel, il est fort probable que vous aurez alors à choisir entre la redondance et des produits commercialisés. Idem pour les bases de données, les licences Oracle, IBM ou Microsoft étant facturées, là où MySQL, base de données présente chez la plupart des prestataires d’hébergement, n’engendre pas de frais supplémentaires. Reste que toutes les entreprises ne peuvent pas toujours modifier leur existant pour passer en logiciel libre.

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Marie Varandat