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Enchères en ligne

On peut faire de bonnes affaires dans les enchères en ligne. On peut aussi être victime de vendeurs peu scrupuleux ou d’acheteurs bidons. Les sites déclinent toute responsabilité.

Les sites de vente aux enchères ont le vent en poupe : l’offre, assez abondante, attire de plus en plus d’internautes français. Le marché est tellement prometteur que Ebay, le célèbre site américain, a décidé de s’implanter en France. Que l’on soit acheteur ou vendeur, il est possible de réaliser de bonnes affaires. Mais on peut aussi très facilement être la proie d’arnaqueurs en tout genre. Le principal défaut de ces sites est de jouer l’audience au détriment de la sécurité. Dès que l’enchère est close, la transaction et le paiement se traitent en direct entre particuliers, sans intervention des responsables de sites. Ceux-ci se contentent d’envoyer un mail pour prévenir l’acheteur qui a été le dernier à surenchérir. Au mieux, ils fournissent au vendeur les coordonnées de l’acheteur qui tarde à confirmer ses intentions d’achat.
En fait, ils se comportent plus comme des sites de petites annonces. Contrairement à ce qui se passe dans la réalité d’une salle des ventes, un internaute qui remporte une enchère virtuelle n’a donc aucune obligation de donner suite. Et le vendeur non plus !
Les sites tentent de remédier à cette faiblesse grâce à un système de notation, censé donner aux acheteurs comme aux vendeurs une idée de qui ils ont en face d’eux dans l’affaire. Chaque abonné (pour participer aux enchères, il est nécessaire de s’inscrire) peut se bâtir une bonne ou une mauvaise réputation… Sauf qu’un mauvais vendeur peut se refaire facilement une virginité en s’inscrivant de nouveau sous un autre pseudonyme. Ni vu, ni connu, car à l’exception d’epublik, aucun site ne prend vraiment la peine de vérifier les coordonnées de l’internaute lors de son inscription. En s’inscrivant plusieurs fois, les vendeurs peu scrupuleux peuvent ainsi s’attribuer de bonnes notes, faire monter artificiellement les enchères… ou mettre en vente simultanément un même produit sur plusieurs sites.
Certains sites offrent toutefois une assurance gratuite, mais seulement pour les achats d’un montant relativement faible (environ 1 000 francs).
Pour des montants supérieurs, seuls quelques-uns proposent de recourir, moyennant finances, à des tiers de confiance. Ces organismes (généralement des établissements financiers) s’assurent du bon déroulement de la transaction entre le moment où le vendeur envoie l’objet et celui où il perçoit le paiement.
Cela n’empêche pas de trop nombreuses enchères conclues en ligne d’aboutir à des impasses.

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téphane Barge