En Grande-Bretagne, une réforme vient d’imposer aux fournisseurs d’accès du royaume d’installer des filtres antiporno. Une décision qui n’a pas été du goût de tous les internautes. En parallèle, le Guardian a diffusé, le 26 juillet 2013, les chiffres du trafic Internet britannique compilés par la société SimilarWeb : en juin dernier, 8,5 % des clics menaient à des sites pornographiques.
Ce chiffre est bien plus élevé que pour n’importe quelle autre catégorie, que ce soit le shopping en ligne, la consultation d’informations ou des réseaux sociaux révèle le quotidien britannique. Seuls les moteurs de recherche et la catégorie arts et loisirs, boostée par le site YouTube, font mieux avec respectivement 15,65 % et 9,59 % du trafic Web. Et le top 20 des recherches sur Google UK compte cinq sites pornographiques.
La moyenne mondiale de consultation de sites pornographiques légaux est de 7,65 % et l’Allemagne, l’Espagne ainsi que le Royaume-Uni sont les pays où le trafic vers ces sites a été le plus important en juin dernier. La France se classe en sixième position.
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