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En Australie, les requins tweetent pour annoncer qu’ils approchent des côtes

Les dents de la mer viennent d’en prendre un coup. En Australie, pour éviter des rencontres désagréables entre nageurs et requins, le ministère de la pêche a mis au point un système de surveillance et d’alertes par tweets.

Baigneurs et surfeurs aiment les eaux chaudes de l’ouest australien. Problème, les requins aussi. Des requins dont les attaques se multiplient et qui menacent donc la sécurité des vacanciers.

Jusque-là, pour les protéger, les autorités comptaient sur des hélicoptères et la propre vigilance des nageurs. Aujourd’hui, grâce au Department of Fisheries, le ministère local de la pêche, les choses ont bien changé. Les requins tweetent en effet quand ils approchent des côtes et risquent donc de s’approcher trop près des humains.

Les #dents de la #mer

Si on peut sourire à l’idée de requins tweetant depuis un smartphone avec leurs nageoires, on n’est pas si loin de la réalité, car les nageoires ont bel et bien un rôle à jouer.

Les nageoires sont même au cœur du Shark Monitoring Network, ce programme de surveillance et d’alerte. Un tag acoustique a en effet été attaché à la nageoire des requins et le signal émis par ce tag est enregistré quand le prédateur passe à proximité d’un maillage de bouées. Le tag indiquant de quelle espèce de requin il s’agit, donnant sa taille et son emplacement. L’ensemble de ces informations est alors envoyé à un satellite qui redescend ensuite l’information à un ordinateur qui tweete ces données enrichie de l’heure exacte de l’enregistrement du requin. Ne reste aux nageurs qu’à suivre le fil Twitter et à se baigner avec leur smartphone… peut-être.

Un système de surveillance à développer

A l’heure actuelle, ce système, bien plus rapide que la signalisation manuelle, surveille 338 requins – y compris des requins blancs ou tigres, et repose sur l’utilisation de 19 bouées. Evidemment, de nombreux requins ne sont pas encore porteurs de tags et tout le littoral n’est pas couvert par ce système. C’est pourquoi le gouvernement local entend dans un premier temps utiliser ce système pour élargir le spectre de surveillance déjà existant et non le remplacer.

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Sources :
Department of Fisheries
via SkyNews

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Pierre Fontaine