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Elon Musk : un homme accro au travail, dur en affaires et un peu excentrique

Une biographie du patron de Tesla et de SpaceX va bientôt paraître aux Etats-Unis. L’occasion d’uen savoir plus sur le CEO le plus en vue du moment.

Les gens brillants sont souvent un peu fous. Elon Musk, le brillant patron de Tesla, est de ceux-là, comme le raconte le tout récent ouvrage d’un journaliste américain, Ashlee Vance : Elon Musk : Tesla, SpaceX and the Quest for a Fantastic Future. Le Washington Post en a extrait quelques anecdotes et citations qui permettent de mieux cerner la personnalité de l’entrepreneur. Voici notre sélection.

Pour commencer, et cela n’étonnera personne, Elon Musk est accro au travail et en attend autant de ses salariés. Plusieurs extraits de la biographie le montre.

Il aurait ainsi répondu dans un e-mail à un de ses salariés qui avait quitté son poste pour assister à la naissance de son enfant que « ce n’est pas une excuse » et qu’il était « extrêmement déçu. Vous devez savoir quelles sont les priorités. Ici, nous changeons le monde et l’histoire, vous en faites partie ou non. »

Le buzz autour de cet e-mail est tel qu’Elon Musk a réfuté dans un tweet l’avoir jamais écrit. « Ce sont des conneries », a-t-il indiqué.

Cela dit, ce n’est pas le seul exemple de l’exigence du milliardaire envers ses salariés. Ryan Popple, ancien dirigeant chez Tesla, rapporte une réplique de son patron après une plante d’un employé qui estimait travailler trop dur : « Je vais dire à ces gens qu’ils pourront profiter de leur famille quand nous aurons fait faillite. » Les vacances ne font pas non plus partie de son quotidien. Après avoir failli mourir de la malaria après un séjour au Brésil et en Afrique du Sud, il aurait eu cette phrase : « c’est ma leçon sur les vacances : les vacances, ça tue. »

En plus d’être « workaholic », Elon Musk est dur en affaire et refuse l’échec. Ainsi son ex-femme, Justine Musk, se souvient qu’elle le surnommait Terminator. « Lorsqu’il fixe son regard sur quelque chose et dit “ça sera à moi”, il l’obtient », explique-t-elle. L’homme aurait également déclaré pour convaincre un potentiel investisseur : « j’ai la mentalité d’un samouraï. Je préfèrerais me faire seppuku que d’échouer. » Citation qu’il a aussi démenti sur Twitter.

L’homme a aussi quelques difficultés dans la vie de tous les jours. Ainsi, rencontrer quelqu’un et lui accorder du temps est quelque chose qu’il a du mal à appréhender. « Combien de temps une femme veut-elle qu’on lui accorde par semaine ? 10 heures ? Est-ce un minimum ? Je ne sais pas. »

Mais Elon Musk n’est pas qu’intransigeant. Il a aussi un petit grain de folie qui lui donne, par exemple, envie d’installer des montagnes russes dans ses locaux de Fremont (Californie), peu importe le prix. « Vous monteriez dedans et elles vous conduiraient partout dans l’usine. Ca coûterait sûrement très cher, mais j’aime l’idée. »

Un autre patron, et non des moindres, a également évoqué un souvenir surprenant dans cet ouvrage. Il s’agit de Larry Page, cofondateur de Google. Elon Musk l’appelle régulièrement pour lui demander de l’héberger, car s’il possède une maison à Los Angeles, il ne dispose pas d’un pied-à-terre dans la Silicon Valley alors qu’il s’y rend régulièrement pour son travail. Larry Page en est même à se demander s’il ne va pas lui faire une clé…

Un homme décidemment plein de surprises !

A lire aussi :
Elon Musk se donne 10 ans pour rattraper la capitalisation d’Apple, paru le 12/2/2015 

Source : The Washington Post 

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Cécile Bolesse