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EDS lance une offre de téléexploitation pour AS/400

La SSII dispose d’un centre d’exploitation dédié, basé à Tours. Son offre s’appuie principalement sur un outil d’administration maison, baptisé Check 400.

EDS vient empiéter sur une chasse gardée traditionnelle d’IBM : l’exploitation des serveurs AS/400. Le deuxième prestataire mondial de services vient en effet de lancer une offre de téléexploitation, cantonnée, pour l’instant, à l’Hexagone. La société de services dispose pour cela d’un centre de compétences spécifique de cinquante personnes, situé à Tours, dont la base installée compte soixante-dix AS/400.

“L’idée est d’offrir aux PME le même type de services qu’à une grande entreprise, via la mutualisation des moyens et des compétences”, précise Frédéric Marimot, directeur technique de l’offre. La SSII estime la réduction des coûts à 30 % par rapport aux contrats d’infogérance spécifiques. La clientèle concernée : les PME issues des secteurs de la grande distribution et de la banque/finance.
L’offre de téléexploitation s’appuie sur l’outil maison Check 400, intégré à Tivoli (IBM) ou à TNG (Computer Associates), qui permet de vérifier la disponibilité du réseau, les performances, le temps de répon- se CPU, le taux d’occupation des disques, ou encore l’utilisation de la mémoire. Le délai de mise en route du contrat est compris entre un et trois mois, les serveurs étant soit transférés dans un centre sécurisé EDS, soit gérés sur le site du client. En outre, celui-ci dispose d’un serveur Web installé sur ses propres machines, qui lui permet de consulter lui-même le rapport de performances de l’AS/400 et de contrôler les principaux indicateurs (espace disque, CPU, etc. ). EDS a néanmoins, dans ce domaine, pas mal de chemin à parcourir afin de rattraper son concurrent. IBM, qui a lancé ce type d’offre depuis plus d’un an via les contrats baptisés Midrange Express, revendique en effet deux cents clients en Europe, dont quatre-vingts dans l’Hexagone pour une base exploitée d’environ six cents machines. Ce qui est peu en regard d’un marché potentiel de dix-huit mille trois cent cinquante AS/400 en France

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Olivier Discazeaux