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Eco 4200X : des performances convenables pour un prix attractif

Pour moins de 2,7 kg, le portable de Maxdata possède un équipement complet. Son niveau de rapidité est correct pour la bureautique, mais son autonomie est limitée.

L’Eco 4200X de Maxdata est un PC portable d’entrée de gamme proposé soit en configuration sur mesure (l’utilisateur choisit les composants tels que le processeur, la quantité de mémoire ou la capacité du disque dur), soit dans le
cadre de l’offre Select (prix attractif mais configurations figées). Nous avons testé un modèle de l’offre Select, ce qui explique, entre autres, la présence de Windows XP en édition personnelle et non professionnelle.

Équipement : complet et compact

L’Eco 4200X que nous avons évalué est conçu autour d’un Celeron M 320 à 1,3 GHz. Ce processeur est un dérivé du Pentium M et ne comporte que 512 Ko de mémoire cache pour ce modèle. Le jeu de composants 852GME exploite la
technologie d’affichage Intel Extreme Graphics 2, qui utilise 16 Mo de la mémoire centrale. Celle-ci est constituée de 512 Mo de DDR SDRAM à 333 MHz (PC2700). Bien que ce portable comporte également une interface réseau sans fil Intel
PRO/Wireless 2200BG compatible avec les standards 802.11b et 802.11g, on ne peut pas parler ici de technologie Centrino car celle-ci impose le recours à un processeur Pentium M associé au jeu de composants 855.Signalons l’absence d’une interface Bluetooth et, plus surprenant, d’un port infrarouge. Outre une carte réseau sans fil, l’Eco 4200X est équipé d’une interface Fast Ethernet et d’un modem 56K. On apprécie le lecteur de cartes mémoire
de type ‘ quatre en un ‘ (accepte les formats SD, MMC, SmartMedia et Memory Stick). L’évolutivité est assurée par deux emplacements PC-Card pour deux cartes de type II ou une carte de type III. La
connexion de périphériques externes ne pose aucun problème, grâce à cinq ports USB 2.0 et à un port FireWire. L’affichage est assuré par un écran TFT 15 pouces, dont la définition XGA de 1 024 x 768 pixels est suffisante pour la
bureautique mais inférieure à celles proposées par d’autres constructeurs.Le portable comporte une sortie VGA mais ne possède pas de sortie vidéo. En ce qui concerne le stockage, Maxdata met en ?”uvre un disque 2,5 pouces Fujitsu (4 200 tr/min) doté d’une capacité de 40 Go, très correcte
pour une utilisation bureautique. Signalons également la présence d’un lecteur ‘ combo ‘ interne (lecture des DVD en 8x et écriture des CD jusqu’à 24x), mais il est n’est pas amovible. Bref,
l’équipement est complet, ce qui n’empêche pas le portable d’être compact (330 x 270 x 39 mm) et assez léger (2,685 kg sans adaptateur secteur, et 3,069 kg avec).

Performances : rapide mais pas assez autonome

À l’issue des tests de rapidité, l’Eco 4200X obtient une note très convenable (indice de rapidité bureautique de 49,2) et se révèle même plus rapide que la plupart des modèles testés par notre laboratoire dans la même catégorie
(indice moyen de 46,2). Cette note résulte en particulier d’une bonne rapidité pour l’affichage en 2D et d’un sous-ensemble disque assez performant. Signalons que le ThinkPad R50e d’IBM, que nous avons comparé à l’Eco 4200X, est doté de 256 Mo
de RAM et d’un disque dur de 30 Go (IBM propose des configurations avec 512 Mo de RAM et un disque de 40 Go). En revanche, le contrôleur intégré Intel Extreme Graphics 2 se révèle mal adapté à l’affichage 3D avec un indice de rapidité
de 17,1, très en dessous de la moyenne (indice de 29,2). Le seul point faible de l’Eco 4200X est son autonomie, mesurée à 1 h 40 min. Une valeur, qui, même si elle est légèrement supérieure à celle du R50e, est plutôt décevante au
regard des fonctions d’économie d’énergie intégrées dans le Celeron M. Sans parler de l’impact de l’activation de la liaison sans fil (interface non active lors des tests) !

Notre avis : bien adapté à la bureautique

L’Eco 4200X est un portable de bonne facture, bénéficiant de performances correctes pour la plupart des applications bureautiques, d’un équipement complet et d’un prix attractif. Seul bémol, son autonomie limitée. Ce modèle pourra
s’intégrer sans problème au réseau filaire ou sans fil de l’entreprise… à condition de le laisser branché sur le secteur.

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François Bedin