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E3 2017 : Dragon Ball FighterZ, le jeu de combat qui met une claque

Cette nouvelle adaptation de l’univers de Dragon Ball en jeu de combat a créé la surprise à Los Angeles. L’éditeur Bandai Namco est très confiant quant au futur succès du titre, sans doute à raison.

Deux belles claques même ! Non pas administrées par Son Gohan en personne (quoique…) mais par le dernier hit de Bandai Namco, développé par les japonais d’Arc System Works, Dragon Ball FighterZ. La première gifle fut flanquée lors de la conférence Xbox et la seconde, à peine quelques minutes après avoir pu poser les mains sur le jeu, sur le stand de l’éditeur au salon E3.

Dragon Ball FighterZ Namco Bandai
AS/01net.com – Faut pas l’énerver Vegeta !

Pour faire simple, nous avons eu l’impression de retrouver les sensations – toute proportion gardée – et le plaisir que nous procuraient les jeux de baston en 2D de Dragon Ball sur notre Super Nintendo de l’époque. Plaisir longtemps perdu jusqu’à la sortie, en 2004, de Budokai 3 sur PS3.

Or depuis quelques années, Goku et ses amis ont bien du mal à s’illustrer sur la scène des jeux de combats. Presque un paradoxe quand on connait le manga ! Tantôt beaux mais pauvres en contenu, tantôt l’inverse, les titres se sont succédés sans jamais ravir totalement les milliers de joueurs et fans de par le monde. Que ces derniers se réjouissent ! Dragon Ball FighterZ – fidèle à son ADN de jeu 2D – pourrait bien être le digne successeur des très vieux titres ainsi que de celui de la série des Budokai.

Un anime en jeu vidéo et inversement

Principale ambition de Dragon Ball FighterZ (DBFZ), que vous puissiez vivre des affrontements aussi épiques que ceux des mangas de DBZ. Rien que ça ! Cela se traduit par des enchainements de coups de poings et pieds si rapides que l’oeil a bien du mal à tous les percevoir. Sans parler des attaques aux projectiles magiques, pour forcer l’adversaire à s’épuiser en esquivant les salves de micro boules d’énergie. Et tout ceci, les pieds vissés aussi bien au sol que dans les airs, à quelques centimètres voire à plusieurs mètres au dessus du ring.

Sans oublier le fait que tous les guerriers Super Sayian peuvent léviter/voler, ce qui constitue un atout de taille lorsqu’il s’agit de charger leur adversaire. Il leur est même possible de se téléporter, permettant d’esquiver un assaut dangereux ou de prendre l’adversaire au dépourvu et lui infliger un enchaînement surprise dont seuls Goku et Compagnie ont le secret. Des attaques physiques ô combien dévastatrices qui provoquent des cris de rage, de douleurs et occasionnent parfois, en dernier recours, des ripostes basées sur des techniques magiques ancestrales, comme le désormais célèbre Kamé Hamé Ha de Son Goku. Avec le son, la lumière et les nuages de poussière qui subsistent après le passage de cette énorme boule d’énergie pure. Sans oublier, enfin, de détruire un peu de décor au passage, une habitude dans les mangas de DBZ.

Dragon Ball FighterZ Bandai Namco
AS/01net.com

Et si d’ordinaire les combats dans Dragon Ball sont plus de l’ordre du duel dans les règles de l’art (le premier qui abandonne ou meurt, perd), DBFZ propose d’écorner quelque peu la tradition. Pendant un bref moment, il est possible à 2 guerriers d’unir leur force contre un seul, pour infliger deux fois plus de dégâts, des attaques combinées d’intensité variable, etc.

Dragon Ball FighterZ Bandai Namco E3 2017
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Trois valent mieux qu’un (ou deux)

A l’E3, nous n’avons pu essayer que le mode « versus » de DBFZ. Celui-ci consiste à choisir non pas un, mais trois guerriers, et à les utiliser à tour de rôle, à l’envi ou comme nous le disions, de combiner temporairement leurs attaques en utilisant la commande « Assist » et ainsi multiplier le nombre de bleus que vous allez laisser sur la figure de votre adversaire pendant un court moment.

Dès qu’un des trois guerriers décède, le suivant prend sa place. Ce dernier entre dans l’arène avec toute sa vie si vous ne l’avez pas encore sollicité ou, dans le cas contraire, avec une barre de santé plus ou moins entamée. C’est là, l’un des premiers éléments stratégiques de DBFZ, certes commun à d’autres jeux de combat, mais avec lequel il va falloir composer impérativement pour remporter vos matchs entre amis en local et en ligne.

La démo proposait 6 personnages parmi lesquels les emblématiques Gohan, Goku et Vegeta pour les « bons » et Freezer, Majim Bou et Cell chez les « bad guys ». Chose importante, vous n’êtes pas obligés de composer votre équipe que de « bons » ou que de « méchants ». Il est possible de panacher, pour varier les plaisirs… et les attaques, toutes en lumière, et effets graphiques dévastateurs.

Des combats rapides mais vite très lisibles

Comme tout bon jeu de combat, DBFZ propose une vitesse de jeu assez soutenue. Il faut donc avoir de bons réflexes, connaître son répertoire de coup sur le bout du stick, ne pas hésiter à utiliser un compère pour repousser un ennemi trop collant et ne pas oublier de cligner des yeux… pour les hydrater. C’est important.

Dragon Ball FighterZ
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Là où le studio Arc System Magic épate encore, c’est sur la lisibilité du jeu. Les amateurs de jeux de combat reprochent souvent à certains titres d’en faire trop côté graphismes ce qui empêche une bonne lecture des actions pour mieux les anticiper. Dans DBFZ, il ne suffit que de quelques tours de chauffe pour s’amuser et une dizaine de combats pour commencer à vraiment prendre son pied. En revanche, pour maîtriser les combinaisons et coups spéciaux, les heures de pratique risquent bien d’être de rigueur afin de peaufiner les enchaînements de coups, le recours à la fonction Assist, etc.

Mais croyez-nous, il ne nous a pas fallu plus de 20 minutes, manette en main, pour ressentir une excitation grandissante lorsque nous avons commencé à entrevoir le potentiel, les combinaisons de combat et, surtout, la qualité de la réalisation. C’est peut-être encore une des innombrables qualités de ce titre en devenir.

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Reste que le succès de DBFZ ne pourra être total que si le contenu multijoueur, le mode Histoire et -bien sûr- le roster de personnages suivent. Si ces trois conditions sont réunies alors ce titre pourra se hisser au niveau des plus grands voire se faire une place sur la scène eSport.

Oui, décidément, cet avant-goût de Dragon Ball FighterZ nous a mis l’eau à la bouche. Contenir notre impatience jusqu’au début 2018, période de lancement souhaitée par Bandai-Namco sur PS4, Xbox One et PC, risque de s’avérer très (très) difficile.

Retrouvez l’actu des jeux vidéo dans notre dossier spécial E3 2017

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Aymeric Siméon, envoyé spécial à Los Angeles