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E3 2014 : Battlefield Hardline, nous avons joué aux gendarmes et aux voleurs?

C’était la grosse annonce de la conférence Electronic Arts de cet E3 2014. Battlefield Hardline revisite la série de FPS militaire en nous faisant jouer aux gendarmes et aux voleurs. Le résultat de cette bêta est pour l’instant imparfait mais pas déplaisant.

C’était le débarquement ! Depuis quelque temps déjà, la rumeur courait que les créateurs de Dead Space, Visceral Games, travaillaient à un nouveau projet, modestement baptisé Omaha. Projet qui a été annoncé officiellement lors de la conférence d’ouverture d’Electronic Arts de cet E3 2014. De nombreuses fuites en ligne avaient d’ores et déjà obligé le studio et son éditeur à confirmer son existence… Ce serait un nouveau Battlefield !
En général, un nouveau Battlefield est l’occasion d’en prendre plein les mirettes et d’être soufflé. Sur ce point, Hardline frappe un peu mollement, même si certains effets de lumière sont plutôt épatants. Ses graphismes sont soignés mais ne changent pas la donne. Le code bêta que nous avons pu essayer tournait d’ailleurs sur des PS4… Parce que les PC coûtent trop chers ?

Dans la ligne du parti

Là, où on espérait beaucoup de changement, c’est au niveau du gameplay. En mettant de côté les conflits armés transnationaux/transfactions armées, et en ouvrant la porte à la bonne vieille opposition enfantine entre policiers et voleurs, on s’attendaient à un gros bol de fraîcheur et à une sorte de renouveau.
On n’ira pas jusqu’à dire qu’il n’y a pas de changement, mais les espoirs de voir un croisement entre un SWAT et un Payday à la sauce Battlefield tombent à l’eau.
Ce que nous avons pris en main est un Battlefield avec des nouveaux modes de jeu. Un point, c’est tout.

Los Angeles, capitale des modes

On retrouve tous les réflexes acquis sur les épisodes précédents et on se voit catapulté sur une carte, High Tension, qui représente le centre de Los Angeles. Deux modes de jeux s’offrent alors à nous.
Heist consiste à braquer deux fourgons blindés, quand on est un voleur, de prendre une mallette ou de couvrir celui qui la porte et de rejoindre un point d’extraction. Difficile dans les conditions d’un salon, où les joueurs n’ont pas l’habitude de jouer ensemble ou même saisi l’objectif, de construire une stratégie. On retrouve là un des travers des Battlefield, qui peut vraiment proposer une partie désagréable quand les joueurs ne jouent pas le jeu… La police, elle, tente d’empêcher que les fourgons soient braqués et essaie, quand il est trop tard, d’intercepter la mallette…

Money shot

Au premier abord, Blood Money se prête plus à l’individualisme et à la course effrénée d’un point à un autre. Son but est de ramasser de l’argent sur une « pile of money » et de le ramener à sa base. La victoire est attribuée à la fin du temps réglementaire à celui qui a le plus d’argent ou à celui qui atteint le premier un cap, modulable, de 5 millions de dollars.
Là où les choses se corsent c’est qu’on peut évidemment se braquer entre voleurs et intercepter l’argent avant qu’il n’atteigne la base adverse. Dès lors, des petites escarmouches surviennent inévitablement. Si ce mode était plaisant en autarcie, il sera certainement beaucoup plus agréable bien travaillé et coordonné en équipe. D’autant qu’évoluer en petit groupe permettra de ramasser l’argent plus rapidement et de mieux se couvrir. Le plaisir ressenti nous a en tout cas fait penser à celui obtenu il y a bien longtemps lors de parties de Midtown Madness 2 où l’on devait se voler de l’or également. Là, bien entendu, on court beaucoup plus qu’on ne roule.
Encore que, Battlefield oblige, on puisse piloter des véhicules en tout genre, voiture, moto, camionnette blindée, etc. Attention toutefois aux véhicules légers qui explosent (pour l’instant) un peu facilement, tuant tous leurs passagers.

Kaboum

Car les armes sont toujours aussi redoutables dans Hardline et suivent les mêmes archétypes de classes que dans les épisodes de Battlefield précédents. Les sensations sont bonnes même si notre prise en main sur PS4 nous a donné l’impression d’une moindre précision. Enfin, ceux qui rechignaient à glaner de l’XP pour débloquer des armes peuvent désormais se réjouir, tout s’achète dans ce bas monde. L’argent récupéré en jeu peut servir à acheter ce qu’on souhaite. A vous de choisir si vous faites l’écureuil pour obtenir l’arme de vos rêves le plus vite possible ou si vous préférez progresser différemment. Bien entendu, notre prise en main chronométrée ne nous a pas laissé le temps de juger sur la longueur de toutes les possibilités et répercussions de ce système.

Quoi qu’il en soit, si Hardline semble encore un peu jeune, il n’est pas sans intérêt et pourrait bien, via un solo qu’on espère à la hauteur de Visceral Games, marquer agréablement les esprits.

Nos impressions sur Battlefield hardline en vidéo

Retrouvez l’intégralité de notre dossier sur l’E3 2014.

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De notre envoyé spécial à Los Angeles, Pierre Fontaine