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e-Generis, digne héritier d’EuroGeneris

Petit à petit, e-Generis, qui, en janvier dernier, a repris d’Avaya les activités EuroGeneris (ex-Barphone), rétablit la confiance. Il est en passe d’en reconquérir les anciennes parts de marché et lance un nouveau produit phare, pour les PME de 4 à 200 personnes, à la fois PABX et centre de contacts.

“Nous avons su restaurer la confiance sur notre marque, se félicite Bernard Meugniot, p.-d.g. d’e-Generis. Les installateurs des anciens systèmes Barphone et EuroGeneris nous sont revenus, en particulier ceux du groupement Alliance Com. Et les clients de notre cible de PME aussi. Au train où vont les choses, nous aurons bientôt retrouvé notre ancienne part de marché de 7 % sur les systèmes jusqu’à 100 lignes de poste en France.”La performance mérite d’être saluée, car le pari était loin d’être gagné d’avance. Difficile, en effet, de trouver une activité plus chahutée. Fondé à Saumur en 1959, Barphone avait été racheté, en juillet 1993, pour devenir Lucent Technologies EuroGeneris. Une plate-forme Swift de nouvelle génération fut alors développée en langage objet C+++, première du genre. En octobre 2000, l’activité fut ensuite transférée à Avaya, la spin off de Lucent dédiée aux communications d’entreprises.Bien vite, cependant, il apparut qu’elle se combinait difficilement avec les gros systèmes de la gamme Definity. Avaya chercha à la céder, mais ne trouva pas repreneur à sa convenance. Il voulut alors la liquider.Bernard Meugniot, ancien directeur des ressources humaines de Volkswagen France, puis de Geodis, filiale logistique de la SNCF, sut heureusement éviter le pire. Cherchant une affaire à reprendre, il réussit à convaincre Avaya de lui céder l’activité EuroGeneris, avec ses personnels de R & D et tous les droits de propriété intellectuelle, y compris ceux de la plate-forme Swift. La notoriété de la marque a évidemment pâti de ces chambardements successifs.Mais elle sera entièrement rétablie avec la commercialisation de la plate-forme Swift. Appelé à se substituer progressivement aux anciens systèmes EuroGeneris, Swift est, en effet, un système tout-en-un, sans équivalent. Il intègre aux fonctions classiques de PABX évolué celles de distribution d’appels (ACD), de couplage avec l’informatique, de statistiques et de supervision, qui sont généralement fournies par des plates-formes PC périphériques.L’ACD permet ainsi de créer au sein de l’entreprise un véritable groupe de contacts et de gestion de la relation clients. Il distribue les appels entrants vers la personne la plus compétente, la plus disponible, celle qui parle le mieux l’anglais, etc. Il peut appliquer des scénarios de réacheminement, en cas d’occupation, de non-réponse ou d’absence. Pour e-Generis, l’objectif est en effet de ne perdre aucun appel. La messagerie vocale et les annonces d’accueil programmables peuvent y contribuer elles aussi.Quant aux fonctions de statistiques et de supervision (Call Control), elles permettent de vérifier à tout moment la réalisation de cet objectif. Elles fournissent le nombre des appels abandonnés et en attente, l’analyse des flux d’appels, les temps de réponse, la chronologie des appels, la disponibilité des collaborateurs, les coûts par poste, par jour, par destination ou par durée. PABX numérique, Swift apporte également la mobilité Dect, la refacturation de dépenses télécoms, le routage multiopérateur au moindre coût… Bientôt, il intégrera aussi une passerelle et un portier IP.“Quand beaucoup de constructeurs de PABX continuent d’être instables, souligne Bernard Meugniot, nous donnons la garantie d’être totalement dédiés à notre marché. Nous tenons un discours clair sur notre vocation. Nous sommes une PME bien française, mais aussi très internationale, puisque nous réalisons dès à présent 40 % de notre chiffre d’affaires à l’exportation.”e-Generis a démarré avec un capital de 300 000 E, apporté à 80 % par son p.-d.g. et par les cadres, et, pour le reste, par EBP Informatique, éditeur de logiciels de gestion pour les PME (Rambouillet), et par l’investisseur Ouroumoff. Il n’emploie aujourd’hui qu’une cinquantaine de personnes, puisque toutes ses fabrications sont sous-traitées chez Celestica, le repreneur de l’ancienne usine Barphone de Saumur. Avec EBP, il prépare déjà des offres conjointes de téléphonie et de gestion (www.e-generis.com) (www.ebp.fr).

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La rédaction