Passer au contenu

Deux puces graphiques valent mieux qu’une

Pas de miracle du côté de la puissance de calcul pure. Les quatre cœurs de processeur de la puce Llano, basés sur une architecture vieillissante, sont…

Pas de miracle du côté de la puissance de calcul pure. Les quatre cœurs de processeur de la puce Llano, basés sur une architecture vieillissante, sont à la traîne face aux deux dernières générations de processeurs Intel.

Si notre puce de test compense cette faiblesse avec son nombre de cœurs, sa puissance est par ailleurs encore limitée par la fréquence de fonctionnement de ce derniers, de seulement 1,5 GHz lorsqu’ils sont tous en fonctionnement. La fréquence maximale annoncée de 2,4 GHz est presque anecdotique, car elle exige qu’un seul ou deux cœurs seulement soient sollicités et que le circuit graphique intégré à la puce ne soit pas non plus trop mis à contribution, afin de ne pas dépasser les limites thermiques du processeur.

Dual Graphics, pour combiner les performances de deux puces

La partie graphique est en revanche une bonne surprise. Le circuit 6620G de notre processeur de test A8-3500M s’est révélé à lui seul plutôt performant, et surtout bien plus efficace que le circuit graphique d’un processeur Intel Sandy Bridge. Sa puissance permet de jouer à une large gamme de jeux vidéo en DirectX 9 et 10, à condition de rester raisonnable sur les détails graphiques. On peut alors atteindre, dans certains cas, des performances équivalentes à celles d’une GeForce GT 540M. La seconde puce graphique de notre plate-forme de test (une Radeon HD 6630M) est un poil plus rapide, mais elle est toujours limitée par sa mémoire DDR3.

C’est ici que le mode Dual Graphics montre tout son intérêt. Il combine les deux circuits graphiques de la machine pour additionner leur puissance, ce qui nous a offert entre 20 et 40 % de performances en plus, selon l’application. Attention, toutefois : il faut impérativement disposer d’une mémoire vive double canal (deux barrettes de RAM) pour libérer la puissance du Dual Graphics. Ce mode ne fonctionnera ni dans les jeux en DirectX 9 ni en mode fenêtré dans les jeux en DirectX 10 et 11. Ces deux limites sont assez problématiques à nos yeux, surtout qu’il est inutile de penser jouer en DirectX 11 avec une telle configuration.

Pas seulement pour la 3D !

Notez qu’AMD a inclus dans ses pilotes quelques fonctions sympathiques. La puce peut évidemment assurer la décompression de nombreuses vidéos, en définition standard et en haute définition (moteur UVD3 des dernières Radeon HD). Elle peut même supprimer les tremblements d’un film, même dans les applications Flash sur Internet. Cette technique appelée steady video montre toutes les capacités de l’APU d’AMD, car elle exploite en même temps les cœurs x86 et les unités de traitement du circuit graphique de la puce Llano. Et – d’après nos essais – le système fonctionne plutôt bien. La lecture d’une vidéo Flash en 1080p monopolise environ 20 % des ressources du processeur et 15 % de celles de son circuit graphique intégré.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Bruno Cormier et Aymeric Siméon