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Droits d’auteurs : Le Figaro attend un accord pour ouvrir son site

Malgré de fortes ambitions, le quotidien français peine à se développer sur le Net. Le Figaro espère inaugurer son site d’information avant la fin de l’année si un arrangement est trouvé avec ses journalistes.

Directeur du développement multimédia du groupe, c’est à Patrick de Baecque que revient la charge d’élaborer et de maintenir la stratégie en ligne de la Socpresse, maison mère du quotidien. Cette dernière a lancé récemment les sites parisavenue.fr et tvmag.com.
‘ Les activités multimédias du groupe sont gérées par projet. Une trentaine de personnes travaillent ainsi pour parisavenue.fr, et une dizaine d’autres s’occupent de tv-mag.com. Le prochain projet concernera la création du site figaro.fr ‘, explique le responsable. Le projet est actuellement en cours de développement et le journal espère présenter une offre en ligne avant la fin de l’année. ‘ Nous sommes prêts, nous avons choisi les outils, mais nous sommes suspendus à la décision du Syndicat national des journalistes (SNJ) ‘, ajoute-t-il.



A la recherche d’une audience qualifiée



Aujourd’hui simple vitrine instutionnelle, le site du Figaro présentera à terme trois parties distinctes. La première sera consacrée à l’information en temps réel, la seconde sera axée sur la vie quotidienne, la gestion de portefeuille et l’emploi. Le troisième volet, enfin, sera consacré à l’art de vivre au féminin. Le site sera actualisé grâce aux contenus fournis par les titres du groupe (le quotidien Le Figaro magazine, Madame Figaro, Le Figaroscope, etc.) et par une équipe interne de journalistes.
‘ Nous souhaitons avant tout occuper une position de leader sur des thématiques précises, et nous n’avons pas vocation à devenir un portail généraliste. Nous ne chercherons donc pas à avoir une audience étendue mais plutôt qualifiée ‘, note encore Patrick de Baecque.
La moitié des revenus, dont l’estimation n’est pas communiquée, proviendra de la publicité, la vente des espaces étant assurée par AdLink. Pour le reste, 30 % proviendront de l’e-commerce et des systèmes d’affiliation présentés sur le site, et 20 % de la vente de contenus.
S’appuyant sur un budget ‘ significatif et conséquent ‘ pour assurer son développement, l’équipe en charge du figaro.fr pense s’associer avec des éditeurs ou des fournisseurs de contenus sur des formats complémentaires comme la vidéo et laudio.

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La rédaction