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Domino accède à la personnalisation

Lotus enrichit sa plate-forme Domino d’un module de personnalisation des sites Web. Développé avec Valtech, Lotus Web Profiling Solution s’appuie sur Java. Ce nouvel outil a déjà été adopté par des organismes financiers.

La conception de sites Web personnalisables n’est plus l’apanage d’éditeurs spécialisés comme Broadvision. La branche consultants de Lotus répond à cette préoccupation avec Lotus Web Profiling Solution. L’éditeur met en avant la souplesse et le caractère économique de sa solution. Elle est vendue à partir de 100 000 francs (15 000 ?), soit de cinq à dix fois moins cher que les outils concurrents.
Le serveur Domino fournit les mécanismes d’analyse nécessaires au suivi des utilisateurs (” tracking “). Mais il fallait améliorer la réactivité du produit – en particulier, ses capacités d’exécution. Pour cela, le choix a été fait de développer une couche Java. Le pôle européen de développement de Lotus s’est appuyé sur les experts Java de la SSII Valtech. Une équipe mixte a mené le projet à bien en six mois. La nouvelle couche ainsi développée optimise la gestion des connexions, la personnalisation du site en fonction de l’évolution des contenus, et la capacité à monter en charge.

Trois mois pour concevoir une première version de site

La solution Lotus utilise un modèle de règles définies a priori, mais paramétrables. Elle prend aussi en compte des éléments provenant du contexte : sur un site boursier, la présence d’une valeur donnée dans le portefeuille d’un client aura une influence sur les règles qui le concernent. Elle s’adapte bien aux pratiques existantes d’une société.
Concrètement, les responsables de Lotus évaluent à trois mois le temps minimal pour concevoir une première version du site. La définition du contenu est un processus essentiel, qui intervient pour beaucoup dans ce temps initial. En parallèle, l’utilisateur doit faire ses choix d’architecture : la définition du schéma utilisateur définit la répartition des informations. Lotus Web Profiling offre des interfaces avec des bases de données (Oracle et DB2) et une intégration avec les annuaires d’entreprise accessibles via le protocole LDAP. L’étape suivante de construction consiste à définir et à raffiner les règles en procédant par étapes. A l’exécution, l’affichage d’une page fait intervenir dynamiquement plusieurs composants : sélection des ressources, application d’un outil graphique, mise en forme du résultat, combinaison avec l’exécutif. C’est à ce stade que les modules Java apportent leur contribution.
Disponible depuis décembre dernier, Lotus Web Profiling Solution anime plusieurs sites intranet, en particulier à la maison mère IBM (site des développeurs, support mondial). Citons aussi l’intranet de la Bred, qui associe, comme plusieurs autres utilisateurs, la plate-forme Domino du produit au serveur d’applications WebSphere, d’IBM. Des interfaces plus poussées des deux produits sont d’ailleurs à l’étude

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René Beretz