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Disques durs multimédias : le comparatif du 01Lab

Nous avons retenu huit disques durs multimédias de 1 To qui lisent les vidéos en haute définition et se branchent sur le téléviseur. Ils n’intègrent pas de tuner TV, mais se connectent au réseau de la maison et à Internet.

Reliés à une télévision, les disques durs multimédias s’invitent dans le salon. Il est vrai qu’un disque multimédia reste la meilleure solution pour à la fois stocker et transporter de grosses quantités de données (jusqu’à 2 To), et lire tous les contenus, que ce soit des photos de vacances, de la musique ou des vidéos. Cette semaine, nous avons sélectionné huit disques durs multimédias qui intègrent un disque de 3,5 pouces d’une capacité de 1 To. De quoi stocker tous types de fichiers, notamment des vidéos HD de plus en plus courantes, occupant de 4 à 7 Go, et même jusqu’à 45 Go par film ! Ces modèles vont de 189 à 329 euros. Pour alléger la facture, il est possible d’acheter certains d’entre eux sans disque dur. C’est le cas du gagnant, le Dvico Tvix Slim S1 qui, s’il est à 329 euros en version 1 To, n’est qu’à 189 euros sans disque dur. Aucun ne dispose de tuner TNT, et ne pourra donc pas enregistrer la télévision. Comptez un surcoût de 150 euros pour des équivalents dotés de cette fonction.

Si les premiers disques multimédias avaient de nombreux problèmes de compatibilité de fichiers, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Non seulement, ils lisent les bons vieux MP3 et Avi encodés en DivX, mais aussi des dizaines d’autres codecs et formats de fichiers. Car le DivX est depuis longtemps tombé de son trône au profit du XviD et d’autres formats mieux adaptés à la haute définition (vidéos 720 lignes et plus). La démocratisation des écrans plats Full HD (1 920 points par 1 080) est passée par là : le XviD HD, le H.264 et le MKV ont actuellement le vent en poupe.

Tout regarder sur la télé du salon

Les fabricants de disques durs multimédias ont également su adapter leurs gammes aux usages des consommateurs : presque tous les disques de ce comparatif sont capables de lire des DVDRip et Blu-ray Rip, des extractions sur disque dur de films aux formats MKV, Iso, Vob et M2TS. La majorité d’entre eux peut, en outre, décoder des bandes audio 5.1 en Dolby Digital AC3 ou en DTS.

La connectique s’est aussi adaptée : tous possèdent une sortie vidéo HDMI, certains sont même vendus avec le câble ! Seuls trois sur les huit disques disposent d’un lecteur de cartes SD, pour le plus grand bonheur des possesseurs d’appareils photo et de caméscopes. Plus intéressant : les disques ont tous de deux à trois ports USB hôtes, pour lire directement sur la télé du salon ou le moniteur, le contenu multimédia d’un disque dur ou d’une clé USB. S’ils se branchent sur un téléviseur, les disques multimédias sont d’abord de gros disques durs externes qui se connectent à l’ordinateur en USB ou en eSATA. Ceux de notre comparatif peuvent être reliés au réseau domestique avec leur prise Ethernet 10/100 Mbit/s ou sans fil, par le biais d’une clé USB Wi-Fi optionnelle.

Cette connexion au réseau permet de diffuser leur contenu multimédia sur tous les appareils connectés au réseau domestique grâce aux normes uPnP et DLNA. Plus besoin de relier directement le disque multimédia au téléviseur, si celui-ci est compatible et branché sur votre réseau. Le souci est que la télécommande (toujours fournie) reste infrarouge. Il faudra donc que le disque reste dans la même pièce que son utilisateur.

Ils accèdent au contenu de votre ordinateur

Certains modèles possèdent en outre une fonction NAS. Réservée aux initiés, elle permet de partager les fichiers du disque avec d’autres ordinateurs de la maison, voire avec des PC distants connectés sur Internet. C’est le cas du Dvico, d’Emtec, et mieux encore du Storex qui offre de nombreux services réseau (serveurs HTTP, FTP, Samba, BitTorrent, Bonjour…). D’autres disques proposent plus simplement de faire office de client BitTorrent pour récupérer des fichiers sur Internet. Tentant, mais puni par l’Hadopi si vous vous faites repérer.

Par ailleurs, si la compatibilité des fichiers et l’ergonomie représentent l’essentiel, il ne faut pas négliger quelques chiffres. D’abord la vitesse de transfert des fichiers sur le disque. Tous les modèles disposent de ports USB pour les connecter à un ordinateur, mais le débit n’est que de 16 à 20 Mo/s, ce qui fait plus de 35 minutes pour transférer dix films HD en MKV de 4,4 Go. Seul le Dvico possède un port eSATA pour au moins doubler cette vitesse. La consommation n’est pas non plus à négliger. Si aucun disque ne dépasse les 20 watts en lecture, certains consomment en veille (LaCie ou Storex).

Dernier point crucial : le bruit. Lors de la lecture d’une vidéo HD, trois disques multimédias (Storex, W.E. et Emtec V120H) atteignent, voire dépassent les 42 dB. A ce niveau sonore, le roulement du ventilateur du boîtier est perceptible et donc gênant. Car si le disque multimédia est le meilleur ami du cinéphile, il faut qu’il sache se faire oublier…

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Alexandre Salque