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Dimage A200, de Konica Minolta : un A2 allégé, mais pas au rabais

Face à la rude concurrence au sein des reflex dans la tranche des 1000 euros, Konica Minolta remplace son A2 par une version ‘ allégée ‘ et plus abordable de son fameux bridge.

Le Dimage A2 avait été unanimement salué comme l’un des meilleurs bridges de sa catégorie, alliant performances et compacité. À première vue, le A200 revoit ces ambitions légèrement à la baisse. Fort heureusement, seul le
superflu semble avoir été supprimé : le viseur électronique orientable du A2 devient fixe sur le A200 et le senseur de préhension disparaît. Idem pour le détecteur d’oeilleton commutant automatiquement la visée de l’écran vers le
viseur électronique qui n’a plus lieu d’être puisqu’il suffit désormais de retourner l’écran. Car, au jeu des différences, le A200, un peu plus compact et léger que son prédécesseur, mais toujours aussi bien fini, gagne
même un écran de meilleure résolution et, surtout, orientable, ce qui manquait sérieusement au A2.En revanche, si l’interface du nouveau boîtier a été simplifiée, ce n’est pas pour gagner en facilité d’utilisation. On regrette l’abandon de l’écran de contrôle supérieur et de la molette de gauche,
très pratique pour accéder directement aux réglages de sensibilité, de qualité d’image et de balance des blancs ; et la touche Function qui la remplace ne nous consolera qu’à moitié. Heureusement, les autres raccourcis sont
toujours au rendezvous et permettent un pilotage malgré tout très confortable. Les cinq modes personnalisables accessibles depuis le sélecteur principal en sont un parfait exemple.Quant au principal, à savoir le couple zoom 28?”200 mm à double position macro et capteur 8 mégapixels stabilisé, il a été conservé. Le A200 reste ainsi un bridge très performant et polyvalent, capable de fonctionner en
basse sensibilité sans risque majeur de bougé, ce qui est plutôt appréciable quand on connaît les dégradations encourues dès 400 ISO.

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Julien Bolle