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DigiContent : la gestion de contenu sans fioriture

La solution de Digifactory gagne en vitesse, mais pas en clarté. Sa version 2.0 mise sur une gestion affinée des droits d’accès pour séduire.

DigiContent 2.0, édité par Digifactory, se distingue par sa rapidité d’exécution, même lors- qu’elle est exploitée en mode hébergé. En effet, cette solution de gestion de contenu exploite la plate-forme LAMP (environnement Linux, serveur web Apache, SGBD MySQL, scripts PHP), connue pour ses performances. De surcroît, selon l’éditeur, la version 2.0 utilise moins de lignes de scripts PHP, bien que l’ensemble des fonctions ait été étendu. Force est de constater que nous avons pu créer des documents et éditer leur contenu à une vitesse surprenante en utilisant la solution en mode hébergé, et ce, à l’aide d’un simple modem 56K, ce qui est rare pour ce type de solution. Un bon point auquel s’ajoutent de nouvelles fonctions, comme la gestion multicritère des droits utilisateurs.

Une version cantonnée aux petits groupes de travail

L’administration d’un site géré par DigiContent s’effectue par le biais d’une barre de commandes. Celle-ci centralise les entrées principales du logiciel : gestion des droits, liste des rubriques, des champs de saisie et des modèles de documents. L’administrateur peut définir les utilisateurs et leurs droits d’accès sans difficultés majeures. Des cases à cocher permettent de préciser pour chaque document ou chaque type de contenu (catalogue, document, design, forum…), si l’utilisateur dispose de droits de création, de modification, de suppression ou de simple affichage. Si l’accès à une de ces fonctions est interdit à un utilisateur, celle-ci ne sera plus affichée sur son interface de travail. Un point noir subsiste cependant quant à l’exploitation de cette gestion des droits : il n’est pas possible de définir le circuit de validation qu’empruntera un document entre plusieurs utilisateurs, jusqu’à la publication finale. Et, en l’absence de moteur de règles, DigiContent reste cantonnée aux petits groupes de travail. Quant à l’édition des documents, elle s’effectue simplement grâce à des masques de saisie par copier-coller de textes ou importation d’images. Les types de documents exploités et les champs qu’ils affichent sont facilement modifiables grâce à l’entrée ” Modèles et champs ” de la barre de commandes.

Une terminologie obscure

Notons que l’outil ne permet pas d’éditer directement la maquette du site, un travail qui revient à l’intégrateur. Enfin, l’état d’un document est représenté par un jeu d’icônes, qui indiquent s’il est déjà en ligne ou s’il peut être recherché dans la base de données. Au final, malgré ses atouts, DigiContent souffre d’une terminologie pour le moins obscure, qui jette le flou sur des fonctions importantes (gabarit actuel, assignation, prévisualisation et création d’un lien vers un autre document). Par exemple, avant publication, l’option ” Gabarit actuel correspond au fichier : ” offre une fonction de prévisualisation en ligne fort utile… à condition de deviner son utilité. Dommage. Mais les utilisateurs qui ne comprennent pas une commande peuvent toujours afficher une vue arborescente de tout le site (hiérarchie complète) : une bonne surprise, qui compense le jargon technologique employé.

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Francisco Villacampa