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DGS-3308TG, de D-Link : il offre un bon rapport performance/prix

Ce modèle huit ports Gigabit administrable de niveau 3 de D-Link rivalise en terme de rapidité avec des concurrents jusqu’à deux fois plus chers.

En avant-première du prochain CeBIT, à l’occasion duquel il doit être annoncé, nous nous sommes procuré le dernier commutateur Gigabit Ethernet de D-Link. Le DGS-3308TG, qui appartient à la nouvelle ligne de commutateurs administrables de la marque, prend en charge la commutation de niveau 3.Le boîtier offre six ports Gigabit sur cuivre 1000Base-T avec autonégociation Ethernet 10/100/1000 et deux ports GBIC à même d’accueillir, en option, deux ports Gigabit sur fibre 1000Base-SX/LX supplémentaires. C’est d’ailleurs cette configuration complète à huit ports que nous avons testée.

Un ensemble complet de fonctions

Côté caractéristiques, le DGS-3308TG prend en charge jusqu’à 8 192 adresses MAC, mais reste étonnamment bridé à “seulement” 2 048 adresses IP. Complet, il gère les fonctions d’agrégation de port ?” dans la limite de quatre ports consécutifs (trunking) ?”, de fail over (gestion d’un lien actif et d’un lien inactif de secours, sur lequel le commutateur peut basculer en cas de problème sur le lien principal) et de mirroring de port.Dans ce dernier cas, il s’agit de dupliquer le trafic d’un ou de plusieurs ports vers un seul, ce qui autorise la connexion d’un analyseur de trafic. Au-delà, le commutateur de D-Link prend en charge la fonction dite de “spanning tree”, autrement dit de gestion de multiples chemins d’accès avec un niveau de pondération pour chacun. Cela permet au commutateur d’opter physiquement pour le chemin le plus court parmi plusieurs, tout en gardant la possibilité de prendre un chemin de secours en cas d’indisponibilité du premier lien.Administrable, le DGS-3308TG inclut bien évidemment la gestion de SNMP avec, au passage, une panoplie de statistiques des plus intéressantes pour l’administrateur : par port, par erreur et, plus rare, par taille de trame. Ce dernier type d’information permet alors d’identifier un accroissement du volume de petites trames, bien souvent consécutif à un problème sur le réseau (messages d’alertes).La configuration du boîtier s’effectue de trois façons : par SNMP, peu convivial, par Telnet (sur le port console ou depuis le réseau en mode caractères) ou encore à l’aide d’une interface HTML. Nous avons utilisée cette dernière, après avoir défini l’adresse IP du commutateur par Telnet. En plus d’être complète, elle offre une convivialité qui simplifie la tâche de l’administrateur.Toutes les fonctions, y compris celles relatives à la maintenance telles que la mise à jour du firmware, la sauvegarde/restauration des informations de configuration, le statut des ventilateurs (le boîtier en accueille un second en option), sont accessibles à partir d’un simple navigateur, contrairement à ce qui se produit chez bon nombre de concurrents.

Un débit utile de 5,58 Gbit/s

Pour mesurer la performance du commutateur, nous avons procédé à des tests de téléchargement en mode FTP. Trois cent quatre-vingt-seize clients répartis sur soixante-douze machines physiques, six commutateurs 100Base-T et deux commutateurs Gigabit étaient chargés d’exécuter un script visant au téléchargement de cinq fichiers de 10 447 560 octets chacun, placés sur un serveur situé dans un autre réseau IP.À l’issue des épreuves, le commutateur de D-Link prouve son efficacité, avec un débit utile de 5,58 Gbit/s, proche de celui de notre modèle de référence, un Catalyst 3550-12T de Cisco. Voilà qui confère au DGS-3308TG un très bon rapport performance/prix, puisque ce modèle est quasiment deux fois moins cher que son rival, équipé, il est vrai, de quatre ports Gigabit supplémentaires.

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Stéphane Reynaud