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Deux tapis de souris pour assommer ses adversaires

Un fabricant danois commercialise dans l’Hexagone des modèles adaptés aux joueurs expérimentés.

Une plaque de 400 grammes en métal ou de 450 grammes en verre peut devenir une arme d’une redoutable efficacité. Surtout quand, entre les mains d’accros du jeu vidéo, elle se transforme en tapis de souris de compétition. La société
danoise Soft Trading commence en effet à commercialiser en France les premiers modèles de ce type.Icemat comme Steelpad ?” ils s’appellent ainsi ?” affichent la même ambition : améliorer nettement la précision des mouvements de la souris, un avantage qui peut se révéler colossal pour les jeux d’action en
ligne. L’un et l’autre se caractérisent par une surface bien lissée.

Le tapis de compétition ou la mort virtuelle !

Après avoir collé sous sa souris une bande de téflon, fournie avec les tapis de souris, l’utilisateur est alors censé obtenir la ‘ glisse parfaite ‘ promise par Soft Trading. Qui vante
aussi ses produits comme inusables, puisque conçus dans des matériaux résistants.Pas question ici, bien sûr, de tapis gratuits. L’Icemat, un modèle en verre doté de pieds en polyuréthane, coûte entre 30 et 35 euros (près de 50 euros avec une souris de Microsoft). Le Steelpad, à base d’aluminium, revient,
lui, entre 35 et 40 euros.A ce prix, leurs promoteurs visent des populations bien ciblées : ‘ Nous comptons surtout sur des gens qui utilisent l’informatique toute la journée et ont besoin de précision, comme les graphistes et,
surtout, les
gamers ‘, explique Yves Dalbergue, PDG d’Uniformatic, le distributeur français de ces produits.Le Steelpad est ainsi devenu le tapis de souris officiel de 3D, une équipe de joueurs américains qui a terminé deuxième de la coupe du monde de Counter-Strike, organisée récemment à Séoul.Devenus outils de ‘ compétition ‘, les tapis de souris vont toutefois devoir se confronter au rituel de la préparation. Soft Trading recommande ainsi de les nettoyer régulièrement avec des produits ad
hoc,
sous peine de les endommager. Et de ne pas survivre sur un prochain champ de bataille. Virtuel.

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Ludovic Nachury