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Deux mille fonctionnaires belges se forment en ligne

Le ministère de la Région wallonne a installé Luvit, une plate-forme suédoise de téléformation. Cette administration belge a complété sa solution par trois produits du marché.

Via internet, la téléformation présente un grand avantage : elle permet de s’adresser à une population aux niveaux de connaissances variés. Chacun peut se former à son rythme, en fonction de ses acquis. En Belgique, le ministère de la Région wallonne a choisi cette technique pour former deux mille de ses fonctionnaires aux outils bureautiques (Word, Excel, Powerpoint) et à la navigation sur internet. “Nous utilisons Luvit, la plate-forme suédoise de téléformation en ligne, raconte Jean-François Hogne, coordinateur de la formation à distance au ministère de la Région wallonne. Nous l’avons complétée par trois logiciels de formation à distance, iProgress, ENI et M2S.”L’administration belge s’est entourée de beaucoup de précautions avant de choisir ces trois produits. Au départ, plusieurs solutions ont été identifiées : des progiciels américains, tels Smart Force ou netG ; suédois, comme M2S ; hollandais, tel Elsvier ; canadien, comme Edu Performance ; ou français, tels iProgress, ENI et Studi. com. “Pour fixer notre choix, nous avons effectué une analyse comparative par des essais réels de tutorat”, poursuit Jean-François Hogne. L’opération s’est déroulée sur six mois. Les tests ont été effectués par des professeurs et des auditeurs en utilisation réelle des logiciels.Trois applications ont finalement été sélectionnées. “Leur contenu pédagogique est bien construit, indique Jean-François Hogne. De plus, leur partie tutorat est importante : le professeur peut adapter facilement son cours aux besoins de chaque élève”Les responsables du ministère ont joué la complémentarité des logiciels. En bureautique, iProgress, par exemple, n’intègre pas l’enseignement d’Access, alors qu’ENI le prend en compte. Par ailleurs, ce autorise permet un découpage fin des matières enseignées. Les besoins précis de l’élève peuvent donc être mieux ciblés. Enfin, iProgress n’intègre pas la voix, alors qu’ENI et M2S permettent au professeur de communiquer avec ses élèves par la parole.L’installation faite, une organisation rigoureuse a été mise en place. Une équipe de quinze enseignants de l’Education nationale y est affectée. Quatre personnes sont détachées spécifiquement aux utilisateurs des formations. Les autres sont chargés de préparer les cours, de déterminer les besoins des élèves, de répondre à leurs questions et, enfin, d’évaluer les résultats. Chaque fonctionnaire se forme librement durant ses horaires de travail. A l’avenir, d’autres disciplines, telles que les langues, le management, la sécurité et le droit compléteront le catalogue de formation à distance.

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smaïla Sarr