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Deux idées qui ont fait fausse route

Les Taxis Bleus : la réservation en ligne Il y a près d’un an, la société les Taxis Bleus a inauguré une nouvelle méthode de commande…

Les Taxis Bleus : la réservation en ligne

Il y a près d’un an, la société les Taxis Bleus a inauguré une nouvelle méthode de commande de taxis sur Internet. Mais le procédé n’a pas trouvé son public.Avec la commande de taxis par mail, les Taxis Bleus espéraient répondre à un plus grand nombre d’appels. Mais le procédé a du mal à décoller : sur les 20 000 à 30 000 demandes quotidiennes reçues par le central, seules 50 à 100 sont faites en ligne. Un chiffre dérisoire alors que le service est proposé aux abonnés du réseau comme au grand public, depuis près d’un an. Réserver un taxi par mail sous-entend en fait bien des contraintes : posséder un ordinateur, établir une connexion à Internet et attendre la confirmation, ce qui coûte plus de temps et d’argent qu’un coup de fil quand on n’a pas accès au haut débit. Et si vous n’êtes pas abonnés, vous devrez vous acquitter, en plus, du prix de la réservation : entre 8 et 9,50 euros (entre 52 et 62 F). Christophe Plonevez, directeur général des Taxis Bleus, estime maintenant que “le vocal restera prioritaire” et repense aujourd’hui sa stratégie. Il s’oriente vers le développement d’une procédure de commande par téléphone utilisant la reconnaissance vocale.

Le projet Taxiscope : le DVD à bord

Pendant l’été 2000, 250 taxis parisiens, équipés d’un lecteur de DVD, diffusaient des films publicitaires. Une expérience qui a capoté.Un écran plat entre les deux sièges avant du véhicule et des belles images en couleurs diffusées pour distraire les passagers durant leur voyage : l’idée peut paraître séduisante. Pourtant, l’expérience intitulée Taxiscope, menée pendant l’été 2000 à Paris a tourné court. 250 taxis de la capitale s’étaient équipés du système développé et commercialisé par la société W2M (World Media Movie). Un lecteur DVD, installé dans leur véhicule, se mettait en route automatiquement à la prise en charge du client et diffusait en boucle des films publicitaires. Tollé des usagers, “on n’est plus tranquille nulle part !”. Et ce n’est pas les chauffeurs qui les contrediront : entendre les mêmes messages publicitaires à longueur de journée devient rapidement irritant. La rentabilité du projet n’a donc pas été au rendez-vous : équipement trop coûteux, annonceurs trop frileux…

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Valérie Devillaine