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Des start-up dans les grands groupes

Proposer la réactivité d’une start-up et le confort d’un grand groupe, c’est la définition du spin off. Une formule idéale pour attirer les ingénieurs fraîchement sortis d’école.

Dans la nouvelle économie, petite taille et indépendance ne sont plus forcément des garanties de succès. Les entreprises traditionnelles ont prouvé qu’elles possédaient à la fois la richesse technologique et la puissance commerciale pour se développer dans le monde d’internet.Pourtant, ce qu’elles n’offrent toujours pas à leurs jeunes ingénieurs, ce sont la souplesse, la réactivité, la liberté d’entreprendre. Le spin off, qui consiste à externaliser une activité ?” le plus souvent innovante et technologique ?” et à en ouvrir progressivement le capital aux managers, est donc appelé à se développer.Il en existe deux grands types : le spin off qui aboutit à un désengagement total du groupe, et celui où la maison mère conserve un contrôle sur sa filiale et cherche à valoriser au mieux sa participation. Ce ne sont pas les idées qui manquent dans les entreprises.En revanche, la réelle ambition entrepreneuriale des dirigeants de ces filiales high-tech est l’élément critique : s’ils veulent garder une corde de rappel avec le groupe, et connaître les frissons de l’aventure sans en courir les risques, ils auront sans doute du mal à séduire les financiers. Mais s’ils sont prêts à couper les ponts, ils susciteront davantage d’intérêt.

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François Valérian, associé Accenture Technology Ventures