Des pistes pour le nouveau fonds pour la qualité des soins de ville
Selon une enquête du Credes sur l'apport de l'informatique dans la pratique médicale, 45 % des médecins considèrent que l'informatique améliore la relation avec le patient.
Que font les médecins de leur équipement informatique et qu'attendent-ils de leurs outils au quotidien ? C'est pour répondre à cette question que le Centre de recherche, d'étude et de documentation en économie de la santé (Credes) conduit une enquête auprès de 3 000 médecins libéraux volontaires pour le compte du Fonds de modernisation de la médecine libérale (Formmel).
Le bilan porte sur les 1 800 premiers praticiens, essentiellement des généralistes. Leur contrat consistait à tester durant six mois, à raison de deux questionnaires par mois, deux des dix fonctionnalités du système.
En début d'enquête, 45 % des médecins considèrent que l'informatisation ne modifie pas leur relation avec le patient. Ce chiffre passe à 36 % au bout de six mois. Le pourcentage de ceux qui pensent que la relation est améliorée passe de 35 % à 45 %, mais le taux de ceux qui constatent une dégradation passe de 39 % à 25 %.
Les résultats définitifs de cette enquête menée à travers le Réseau santé social (RSS), c'est-à-dire sans échange de papier, devraient être publiés à l'automne. Ils pourront notamment, comme l'a souligné le président du Conseil supérieur des systèmes d'information de santé (Cssis), Gérard Worms, " susciter des pistes " pour le nouveau fonds pour la qualité des soins de ville qui vient dêtre mis en place.
Le bilan porte sur les 1 800 premiers praticiens, essentiellement des généralistes. Leur contrat consistait à tester durant six mois, à raison de deux questionnaires par mois, deux des dix fonctionnalités du système.
Les résultats définitifs seront publiés à l'automne
L'enquête fait apparaître qu'un tiers de ces médecins se sont équipés ces deux dernières années. 65 % d'entre eux utilisent au moins cinq des dix fonctionnalités. La plus courante est la gestion des dossiers des patients (98 % des réponses), suivie par l'aide au diagnostic et aux prescriptions (83 %), la messagerie (73 %), l'optimisation médico-économique des actes et des prescriptions (72 %) et, enfin, l'interrogation des bases de données (57 %).En début d'enquête, 45 % des médecins considèrent que l'informatisation ne modifie pas leur relation avec le patient. Ce chiffre passe à 36 % au bout de six mois. Le pourcentage de ceux qui pensent que la relation est améliorée passe de 35 % à 45 %, mais le taux de ceux qui constatent une dégradation passe de 39 % à 25 %.
Les résultats définitifs de cette enquête menée à travers le Réseau santé social (RSS), c'est-à-dire sans échange de papier, devraient être publiés à l'automne. Ils pourront notamment, comme l'a souligné le président du Conseil supérieur des systèmes d'information de santé (Cssis), Gérard Worms, " susciter des pistes " pour le nouveau fonds pour la qualité des soins de ville qui vient dêtre mis en place.
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