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Des PC dopés au Sandy Bridge

Grâce aux nouvelles puces Core d’Intel, les ordinateurs portables 15″ gagnent en performances et en autonomie par rapport à la génération précédente. Et sans coûter plus cher.

Des mois que nous les attendions, les portables à base du processeur Sandy Bridge d’Intel. Ils étaient bloqués en début d’année par un bête bug de conception. Le souci est réparé, les PC figurent au catalogue de tous les constructeurs, et ils sont globalement très bons ! Parmi la pléthore de machines lancées ce printemps, nous avons retenu les 15 pouces (petit abus de langage, sachant que leur diagonale est de 15,6″, soit 39,6 cm), le format le plus vendu en France avec près de 40 % de parts de marché et une entrée de gamme autour de 500 euros. Les voilà encore plus intéressants grâce à la technologie Sandy Bridge !Ce nom de code désigne la nouvelle génération de processeurs mobiles “ à tout faire ” d’Intel, regroupant sur un même circuit le processeur ? à 2 ou 4 cœurs ? et un circuit vidéo HD. Une haute intégration qui permet d’augmenter la puissance globale de traitement tout en optimisant la consommation électrique. Et ça marche ! Notre sélection offre un net gain de puissance ? de 15 à 20 % à fréquence comparable, d’après nos tests ? sur les précédents Core. Si le circuit vidéo d’Intel, logé au cœur des nouveaux Core i3 et i5 (2 cœurs) ou Core i7 (4 cœurs), est toujours à la peine pour la 3D, il permet quand même de lire tous les flux HD. Dans notre sélection, les portables “ premier prix ” de Packard Bell et Medion (500 euros) décodent ainsi sans problème les MKV et autres vidéos Full HD sur leur écran, ou sur une télé récente en HDMI 1.4. Ces petites machines sont aussi parfaitement à l’aise pour les tâches courantes sous Windows 7 : surf sur Internet, bureautique avancée, retouche d’image… Petit regret : seulement trois de nos modèles sont dotés d’un lecteur Blu-ray (à partir de 950 euros) et deux héritent d’un écran Full HD (1 920 x 1 080 points) pour afficher films et images en haute définition.

Idéals aussi au jardin !

En montant en gamme, les machines gagnent un processeur encore plus puissant – un énorme quad-core dès 800 euros chez Acer ! –, un meilleur disque dur et, surtout, un second circuit vidéo en plus de celui fourni par Intel. Sur la majorité de nos modèles, la deuxième puce 3D est signée Nvidia et gérée en temps réel par l’excellent système Optimus, qui bascule automatiquement, selon les besoins, entre le circuit Nvidia ou celui d’Intel. Mais les portables exploitant ce procédé n’en sont pas pour autant de bonnes machines à jouer ! Pour preuve, c’est une puce AMD, la Radeon HD 6770M, qui offre les meilleures performances 3D au Pavilion 6090ef de HP (1 000 euros).En fait, c’est surtout pour leur autonomie, en très net progrès, que les portables Sandy Bridge nous bluffent. Dans notre sélection, 7 modèles sur 9 offrent au moins 3 heures de fonctionnement à plein régime ou 4 heures et plus en usage “ modéré ” (surf sur Internet, messagerie, traitement de texte…). Une excellente moyenne pour des 15 pouces, qui dépassaient rarement, l’an dernier, les 2 h 30 loin du secteur.Le bénéfice doit néanmoins être relativisé, nos 9 machines n’étant pas de grandes nomades. Elles sont encore lourdes ? de 2,4 à 3 kg ? et encombrantes pour la mobilité. Mais, pour travailler dans le TGV ou au fond du jardin, elles sont idéales, d’autant que la finition et le confort d’utilisation sont globalement convenables, malgré de gros écarts sur le toucher du clavier ou le bruit de la ventilation. Et dès l’entrée de gamme à 500 euros, tous les portables testés ici s’offrent une connectique assez riche, avec de l’USB 3.0 (1 ou 2 prises), une double sortie vidéo (HDMI et VGA en général). Plus une prise réseau Ethernet, presque toujours en Gigabit Ethernet, du Wi-Fi n, souvent du Bluetooth. Tout bon !

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Patrick Bertholet