Des liens renforcés entre UML et Extreme Programming
En partie issu de la sphère UML, XP s'y arrime de plus en plus. En atteste l'apparition d'outils de développement les rassemblant.
Si UML est déjà une star dans de nombreuses entreprises, il souffre encore d'une réputation de lourdeur. Le langage de modélisation a peut-être trouvé sa justification avec l'Extreme Programming (XP) - du moins, en ce qui concerne les petits et moyens projets. D'une manière pragmatique, la méthodologie " agile " se satisfait très bien, en les édulcorant, de pratiques induites par UML, qui facilitent non seulement la conception, mais aussi la génération de documentation.De fait, les liens entre UML et XP se révèlent nombreux. Quelques figures de proue de la programmation extrême, tel Martin Fowler, sont issues du monde UML et passent leur temps à bâtir des passerelles entre les deux mondes. Ainsi UML peut-il être perçu comme une aide jetable. On en tire, par exemple, les " user stories " typiques, dérivées des " use cases ". Et les CRC Cards (cartes précisant les collaborations entre les classes et dont l'ensemble représente l'architecture du système) proviennent, quant à elles, des diagrammes de séquences. Il n'en fallait pas moins pour que les éditeurs d'AGL et d'outils de conception cherchent à marier langage de modélisation et méthodologie. L'éditeur Softeam propose ainsi un filtre XP, dans son atelier Objecteering/UML, qui permet la construction de diagrammes XP, la modélisation des tests, ainsi qu'une aide aux techniques de programmation XP. D'ailleurs, qu'il s'agisse du profil ou de l'outil dans son ensemble, les pratiques " extrêmes " peuvent être prises en compte.
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