La nouvelle obligation faite aux entreprises cotées sur le Nouveau Marché de publier des résultats trimestriels certifiés par deux commissaires aux comptes pour le prochain exercice 2002 est tout à l’honneur des juristes de la Commission des opérations en Bourse (COB) auxquels on a reproché le laxisme. L’idée est de rendre le Nouveau Marché plus transparent et d’imposer pour les actionnaires une information incontestable.Mais le moment est bien mal venu alors que le Nouveau Marché est sinistré. Les gendarmes de la Bourse ont-ils conscience du coût d’une telle mesure ?Signalons-leur que cela représente une dépense par an de 300 000 euros. Les entreprises dont la trésorerie est exsangue apprécieront ! Les actionnaires individuels seront mieux informés. Mais les professionnels se serviront-ils de cette précieuse information ? Les gestionnaires de fonds ne s’intéressent pas aux capitalisations boursières inférieures à 50 millions d’euros. Celles-ci représentent actuellement 75 % du Nouveau Marché. Pourquoi leur imposer une contrainte supplémentaire. Des mesures plus urgentes simposent.
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