Facebook qui impose aux autres d’être plus attentifs aux données personnelles, c’est presque comique. C’est pourtant ce qui se passe. Bret Taylor, directeur technique du réseau social, explique sur le blog officiel du site que les développeurs d’applications devront demander précisément aux internautes quelles données ils veulent collecter avec leurs programmes.
Désormais, lorsqu’un membre de Facebook veut utiliser l’une de ces petites applications qui pullulent sur le réseau (cartes virtuelles, quiz, jeux, etc.), il ne donnera accès par défaut qu’aux données qui sont déjà publiques, selon comment il aura paramétré sa page. Si le développeur du programme veut accéder à d’autres données, il doit préciser lesquelles. Pour cela, une fenêtre pop-up s’affichera avec la liste des données concernées (photos, vidéos, e-mails, informations sur vos « amis » Facebook, etc.).
Cette demande d’autorisation existait déjà, mais s’avérait plus basique. L’internaute pouvait, ou non, autoriser une application à accéder aux données non publiques de son profil, mais ils ne savaient pas lesquelles. Avec le nouveau système, il peut refuser ou accepter selon chaque type de données.
Facebook n’a pas eu l’idée tout seul, cette évolution correspond à une demande remontant à l’été 2009 du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada. Ce dernier avait demandé à Facebook plus de transparence sur les données collectées via les applications. Après l’avoir annoncé en avril dernier, le réseau social met le dispositif à la disposition du monde entier.
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