Les positions de la Corée du Nord ne séduisent pas vraiment les Anonymous. Un groupe de hackers membres de cette organisation a décidé de faire savoir au gouvernement de Pyongyang leur désaccord avec sa politique. Et, quoi de mieux que de prendre la main sur les comptes Twitter et Flikr appartenant à Uriminzokkiri, l’antenne de propagande du régime nord-coréen.
En parallèle de ce hack, le groupe de hackers a aussi publié sur Pastebin quelques messages. L’un est destiné au dirigeant Kim Jong-Un pour lui parler de la censure qu’il impose sur Internet. L’auteur fait preuve d’un humour potache en affublant le dirigeant d’un « tiny dick syndrome » (syndrome de la petite « bite ») avant de lui conseiller de libérer Internet, « plutôt que de menacer le monde avec vos bombes. »
Le gouvernement américain n’est pas épargné. Les Anonymous lui précisent que « Personne n’a demandé vos bombardiers et vos missiles et vos drones de merde. […] Vous n’êtes pas la police du monde. »
“Nos ennemis sont les dictateurs”
Enfin, un troisième message est adressé aux deux partis : « Si vous êtes tellement désireux de combattre, enfermez-vous dans un bunker, très profond souterrain et éliminez-vous mutuellement ! »
Un dernier message est enfin adressé aux peuples nord-coréen, sud-coréen et américain. Ils les appellent à ne pas laisser leur gouvernement respectif les diviser. « Nous sommes unis, nous sommes le peuple et nos ennemis sont les dictateurs. Notre but est la liberté, la paix et la démocratie ». Le texte se termine enfin par les phrases clés du groupe de hackers : « Nous sommes légion, nous n’oublions pas, nous de pardonnons pas, nous n’oublions pas. Nous veillons. »
Évidemment, aucune des personnes visées n’a répondu à ces messages. Quant aux réseaux sociaux nord-coréens, ils sont toujours inaccessibles.
Lire aussi :
– Les Anonymous hackent des sites gouvernementaux américains et y jouent à Asteroids, paru le 28/01/2013.
– Les Anonymous promettent de frapper encore plus fort en 2013, paru 03/01/2013.
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