Naguère, les éditeurs et prestataires de tous bords ont mis des années à prendre en compte le phénomène internet dans leur offre. Encore loin de son terme, le même processus se répète aujourd’hui pour l’internet mobile. Dans le monde des applications d’entreprises, les éditeurs proposent en effet des solutions mobiles souvent incomplètes et ciblant davantage les partenaires que les clients finaux. Navision destine ainsi son Wap Ressource Kit à son réseau d’intégrateurs, tandis que SAP éclipse son offre Mobile Workplace Solutions et s’allie à des acteurs comme Wokup ou Sybase.L’approche intégrée et prête à l’emploi n’est guère plus de mise dans le domaine des outils de développement et des plates-formes de commerce électronique. Macromedia a ainsi repris, dans sa solution Dreamweaver, des extensions Wap développées par Nokia qui ne ciblent correctement que les terminaux du constructeur finlandais. Avec Enfinity, Intershop offre au contraire un support très générique de l’internet mobile et confie le déploiement à des produits tiers. Quant à ATG, son serveur d’application Dynamo se destine désormais à tous types de terminaux, mais la fourniture des outils de développement est déléguée à des partenaires.
L’EXTERNALISATION ACCÉLÈRE LE PROCESSUS
Nombre d’entreprises préfèrent l’externaliser auprès d’un ASP (Application Service Provider). Même si le processus s’en trouve accéléré, il n’y a, là encore, pas de miracle. Certes, s’il s’agit seulement d’offrir un accès mobile à la messagerie ou à l’annuaire de la société, la mise en ?”uvre sera rapide ; de même si l’entreprise confie en bloc l’hébergement d’une nouvelle application supportant d’emblée web et Wap. Mais pour des applications existantes, l’ASP devra convaincre son client de les remanier, voire d’en développer de nouvelles.
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