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Demain : de plus en plus de puissance informatique pour cerner le fonctionnement du génome

Depuis 1953, quand James Watson et Francis Crick ont découvert la structure en double hélice de l’ADN (acide désoxyribonucléique), les chercheurs ont redoublé d’efforts pour décrypter…

Depuis 1953, quand James Watson et Francis Crick ont découvert la structure en double hélice de l’ADN (acide désoxyribonucléique), les chercheurs ont redoublé d’efforts pour décrypter le génome.Au début des années quatre-vingt-dix, la communauté scientifique internationale a lancé le projet Génome humain avec pour objectif le séquençage complet de celui-ci, soit quelque trente mille gènes, composés au total de plus de trois milliards de nucléotides (ou paires de bases, dénommées A, T, C, G), qui constituent les vingt-trois paires de chromosomes humains.Maintenant que le séquençage a été réalisé, le plus difficile reste à faire : il s’agit d’identifier les mécanismes d’interaction des gènes au sein de l’organisme et leur rôle dans les maladies graves. Il faut passer de la séquence à la fonction.L’industrie pharmaceutique espère y parvenir, en créant des médicaments adaptés aux sensibilités génétiques des patients, donc extrêmement ciblés et sans effets secondaires. Pour cela, il faut cribler des milliards de molécules sur des milliers de cibles. Ce qui nécessite des ordinateurs très puissants et des logiciels d’analyse complexes.

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Claire Rémy