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Dégroupage en bref

Jean-Michel Hubert, président de l’ART, estime que chaque opérateur devra investir en moyenne de 500 millions à un milliard de francs sur trois ans pour installer…

Jean-Michel Hubert, président de l’ART, estime que chaque opérateur devra investir en moyenne de 500 millions à un milliard de francs sur trois ans pour installer ses équipements de dégroupage dans les 50 villes les plus peuplées de France, non compris les investissements nécessaires à la connexion à un réseau de transport. Contrairement à ce que France Télécom a prétendu, le dégroupage est donc bien un facteur d’investissement, une incitation au développement du marché. ” Il n’est assurément pas destructeur de valeur “, a précisé le président de l’ART (www.art-telecom.fr).Siris (groupe Deutsche Telekom) estime qu’il ne pourra sans doute pas introduire ses premiers services d’accès dégroupés avant septembre 2001.“La concurrence a déjà pris six mois de retard sur la date du 1er janvier 2001”, estime Olivier Campenon, président du directoire. Siris prévoit un investissement de 3 à 5 milliards de francs pendant 3 à 4 ans pour couvrir une cinquantaine de villes, à comparer au chiffre d’affaires prévisionnel 2000 de 3,6 milliards de francs (www.siris.fr).Suite aux problèmes posés par le dégroupage, l’Aost (Association des opérateurs de services de télécommunications) profite d’une recrudescence des adhésions. Depuis le printemps dernier, 5 nouveaux membres l’ont rejointe : Atlantic Telecom, Libertysurf Telecom, NC Numéricâble, Noos, Telia et Easynet. L’association compte donc désormais 21 adhérents (www.aost.org).

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La rédaction