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Découvrez les Sims 3

Ce n’est pas la révolution, mais cette nouvelle édition du célèbre jeu de simulation de vie offre plus de liberté et plus de personnalisation. Ce qui devrait ravir les fans.

Placer des personnages dans des maisonnettes pour les regarder vivre et entretenir des rapports sociaux, amicaux, amoureux ou professionnels, quelle drôle d’idée ! Et pourtant, en presque dix ans, Les Sims sont devenus un phénomène de société. Ils comptent à ce jour 100 millions d’exemplaires vendus et une communauté de joueurs que nul autre titre n’a su aussi bien fédérer. Celle-ci gravite autour de deux titres originaux (Les Sims, en 2000, Les Sims 2, en 2004) et près d’une trentaine d’extensions ou de déclinaisons thématiques. La sortie de cette troisième édition fait donc figure d’évènement majeur.Alors, quoi de neuf ? Très clairement, s’il n’y a pas de révolution (chaque joueur habitué aux précédentes versions y retrouvera facilement ses marques), les améliorations, qui vont toutes dans le sens d’une plus grande liberté, ne manquent pas d’intérêt. D’abord, et cela change pas mal de choses, les Sims évoluent dans un monde totalement ouvert. Auparavant, quand vous vouliez faire sortir un Sim de chez lui, il fallait choisir une destination dans un menu via le système de dialogue. Après une fenêtre de chargement, il apparaissait dans un nouvel environnement. Chaque déplacement déclenchait ainsi une fenêtre de chargement.

Des déplacements simplifiés

Désormais, vous sélectionnez votre Sim via son icône, vous passez en mode Plan pour obtenir une vue aérienne de la ville et vous choisissez une destination (salle de gym, école, parc, restaurant, voisins, etc.) en cliquant dessus. La caméra se place alors sur votre Sim sortant de chez lui et le suit jusqu’à sa destination, qu’il se déplace en voiture ou à pied.Autre point important, graphisme plus fin oblige : les possibilités de personnalisation sont bien plus poussées. D’abord pour les Sims : taille, coiffure, couleur de la peau, vêtements et, désormais, forme des oreilles, du nez ou des sourcils, implantation des poils, présence de grains de beauté ou de taches de rousseur. De quoi se persuader que vos Sims sont uniques ! Ensuite, pour l’environnement, puisque n’importe quel objet est modifiable.Au joueur de choisir, via l’éditeur de jeu, les motifs de son canapé ou la couleur de sa table de jardin et de créer un papier peint pour son séjour.Enfin, nos Sims gagnent franchement en autonomie, et ce n’est pas rien. Quel joueur n’a pas laissé mourir un Sim par manque d’attention ? Un emploi du temps trop chargé, et ce sont les besoins élémentaires (manger, dormir, se laver, aller aux toilettes…) qui passent à la trappe… Aujourd’hui, si vous les laissez sans surveillance un moment et que vous n’avez pas chargé leurs agendas, ils se débrouillent à peu près seuls (même si on n’est jamais à l’abri d’un accident…).Bien sûr, nombre d’aspects n’ont pas bougé. Les traits de caractère que l’on attribue à chaque personnage en début de jeu, les liens de parenté que l’on définit, le système de discussion… A noter, quand même, que les désirs deviennent des objectifs de vie, et que les compétences sont à gagner au fil du jeu, à améliorer ensuite. Enfin, dans le monde des Sims, l’aspect communautaire compte toujours autant. Les joueurs sont, plus que jamais, invités sur le site officiel (via l’interface du jeu) pour exposer ou échanger leurs créations, créer de petits films (en utilisant les outils de capture vidéo et photo notamment) ou encore acheter objets ou vêtements.D’ailleurs, à l’image des éditions précédentes, il s’agira aussi pour Electronic Arts de vendre du contenu additionnel, le jeu original faisant office de base. Ainsi, dans Les Sims 3, il n’y a qu’une seule ville où l’on peut installer ses personnages, et on notera, par exemple, qu’il n’est pas possible d’acquérir des animaux domestiques (c’était aussi le cas avec Les Sims 2). Il faudra attendre la sortie de l’extension qui leur est dédiée. Elle ne tardera pas, les autres non plus : business is business ! L’avis de la rédaction
On aime

Le graphisme et l’interface améliorés, la liberté de mouvement au sein de la ville, la personnalisation plus poussée.
On n’aime pas
L’existence d’une seule ville où jouer (une autre peut être téléchargée).
Mention très bien
A partir de 7 ans

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Hervé Cabibbo