Passer au contenu

Dead Rising 2 : les morts-vivants ne meurent jamais

Quatre ans après, Dead Rising s’apprête à se relever d’entre les morts. On attend avec impatience de retrouver son univers cynique et gore, mais aussi son gameplay ouvert et décalé. Premières impressions.

Cinq années ont passé depuis les événements de Willamette. L’infection zombie s’est peu à peu répandue à travers les Etats-Unis. A Fortune City, sorte de Las Vegas imaginaire, elle fait même l’objet d’un show télé cruel.

Frank West avait son appareil photo ; Chuck Green a sa moto
Frank West avait son appareil photo ; Chuck Green a sa moto – Frank West avait son appareil photo ; Chuck Green a sa moto

Juchés sur un motocross équipé de lames, les participants doivent massacrer un maximum de monstres pour rafler le jackpot. Chuck Green est l’un de ces candidats. Son ambition : pouvoir payer le traitement de « Zombrex » de sa fille, mordue par un mort-vivant lors d’une attaque qui coûta la vie à sa femme.

Mais les choses tournent mal, et les zombies, la chair à canon de l’émission, échappent à leurs geôliers. Pire : les médias accusent à tort Green d’être responsable de cette débâcle. Livré à lui-même dans cette ville qui fait bien quatre fois la surface de jeu de celle de Dead Rising 1, Chuck Green va devoir fournir des doses de Zombrex à sa fille, prouver son innocence, mais surtout lutter pour sa propre survie.
Un programme chargé pour les 72 heures à venir, le temps que l’armée arrive sur les lieux. D’autant qu’à la mission principale et aux missions d’escorte un peu bêtes du premier opus s’ajoutent de nombreuses missions secondaires notablement plus glauques, plus barrées, prétextes à des combats contre des boss hystériques comme jamais.

Trois nuits en enfer

L’argument de vente du premier Dead Rising, c’était le nombre impressionnant de zombies affichés simultanément à l’écran : 500. Il y en a désormais un maximum théorique de 6 500. Mais ceux qui ont aimé le premier épisode savent que ce qui en fait vraiment le charme, c’est davantage son exigence et sa difficulté.

Le moteur graphique est capable d'afficher 6 500 zombies simultanément
Le moteur graphique est capable d’afficher 6 500 zombies simultanément – Le moteur graphique est capable d’afficher 6 500 zombies simultanément

Sa liberté aussi, même si elle a son revers. Les missions qui demandent d’être au bon endroit, au bon moment, et qu’on ne peut pas recommencer en cas d’échec. L’horloge qui tourne sans nous attendre, faisant alterner les temps morts, durant lesquels on peut laisser libre court à son imagination et à ses envies de promenade, et les temps forts les plus épiques.

Ceux qui avaient peur que Capcom mette de l’eau dans son vin peuvent être rassurés : le titre est toujours parcouru par la même pression permanente. Seule concession, qui ne devrait pas fâcher grand monde : adieu la sauvegarde unique, il est désormais possible d’enregistrer sur trois slots différents. Autrement dit, on a désormais le droit à l’erreur, le droit de tenter une action un peu casse-cou avant de reprendre éventuellement une vieille sauvegarde. Ce n’est pas du luxe.

C’est avec les vieilles peaux qu’on fait les meilleurs jeux

Pour le reste, Dead Rising n’a pas changé d’un pouce. C’est la même chose, mais en mieux. Beaucoup plus de zombies, beaucoup plus de lieux différents, beaucoup plus d’armes… Il s’agit toujours de massacrer du zombie à la chaîne en se servant de tout ce qui peut nous tomber sous la main. Mobiliers, armes blanches, produits de consommation, véhicules : bien utilisé, le moindre objet peut devenir mortel. Et avec ses multiples grandes surfaces, ses extérieurs et ses casinos, Fortune City ne manque pas d’opportunités gores et réjouissantes.

Mieux : après environ 45 minutes de jeu, il devient possible de combiner plusieurs éléments entre eux pour créer de nouvelles armes. On a une tendresse particulière pour l’aspirateur couplé avec des lames de scie circulaire, mais les possibilités sont innombrables. Ça ne changera probablement pas beaucoup notre façon de jouer, mais le coup spécial accordé par chaque assemblage (à condition d’en avoir préalablement trouvé le plan quelque part dans la ville) pourrait apporter un peu de subtilité.

La dernière excellente nouvelle de ce Dead Rising 2, ce sont ses modes multi. On passe sur le mode « Arène », qui propose plusieurs épreuves pour se mesurer à d’autres joueurs ; on attend surtout le mode « Coop », qui offrira de se promener à deux, côte à côte ou chacun dans son coin, à travers Fortune City. Avec tout ça, on ne voit pas une seule raison de ne pas trépigner d’impatience. En attendant le jour J (le 24 septembre pour les versions Xbox 360 et PS3, le 28 septembre pour les PC), les joueurs sur Xbox 360 pourront toujours faire leurs débuts dans la peau de Chuck Green avec Dead Rising 2 Case Zero, une mission introductive en forme de démo, attendue pour le 31 août.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Corentin Raguénès