C’est ainsi que l’IP 20, le premier téléphone IP d’Ascom, se revendique pour le moment de MGCP. C’est un poste se raccordant sur le LAN, et son interopérabilité a été certifiée avec les solutions IP de NetCentrex et de Clarent ainsi que l’IPBX hébergé de Centile (groupe Netergy), partenaire privilégié du constructeur helvétique.Si Ascom a fait le choix de MGCP, protocole issu de l’industrie du câble, c’est parce qu’il définit le mode de contrôle des passerelles et des téléphones IP sur un réseau. Il est particulièrement bien adapté à une architecture de type IP centrex ou PBX hébergés, où le serveur de communication gère et contrôle l’ensemble des terminaux du réseau. Il permet, en outre, de développer des services supplémentaires de téléphonie plus aisément que la recommandation H.450, incluse dans H.323, trop complexe et trop coûteuse à implémenter. Grâce à MGCP, le téléphone IP peut s’adapter facilement aux différents Call Agents des opérateurs. Les services des opérateurs peuvent être mis en valeur par une interface utilisateurs conviviale. Le temps de connexion, enfin, est meilleur et le passage des pare-feu mieux géré.Mais, par la suite, l’IP 20 et ses petits frères devraient également intégrer SIP. Ascom reconnaît, en effet, que ce protocole de l’IETF facilite la création de services basés sur Internet, puisqu’il repose sur le protocole des e-mails (SMTP) et du web (HTTP) (www.ascom.com/terminals) (www.centile.com).
SoundPoint IP 400, le nouveau poste téléphonique IP de Polycom, reste basé sur les normes traditionnelles : MGCP v1, de l’IETF ; et H.323-H.450, de l’UIT (www.polycom.com).
Symbol Technologies a intégré la voix sur IP à sa solution Spectrum24 de saisie de données par terminaux sans fil. A cet effet, il n’a pas retenu SIP, mais H.323, qu’il est d’ailleurs le premier au monde à combiner avec la norme IEEE 802.11b des réseaux locaux sans fil 2,4 GHz (www.symbol.com).
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