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Cybermarchands, prenez de l’assurance !

Les assureurs s’engouffrent dans la brèche créée par FIA-Net et proposent des solutions d’assurance à la mesure des start-up, contre leurs erreurs de gestion par exemple.

S’assurer est souvent le dernier souci du jeune créateur de start-up. Pourtant, plusieurs assureurs ont développé des offres tenant compte des spécificités de ces sociétés. Un moyen pour garantir leur pérennité tout en tranquillisant leurs investisseurs.Axa, GeneralCologne, Gras Savoye ou Marsh ont récemment dévoilé leurs prestations. Si ces assurances reprennent les formules classiques (locaux, responsabilité civile, etc.) elles proposent aussi des protections spécifiques. Ainsi, une garantie souvent réclamée par les investisseurs porte sur les dirigeants de la start-up qu’il est possible d’assurer pour 2,5 voire 10 MF par tête (0,3 à 1,54 M?). En outre, on peut se prémunir contre les erreurs de gestion et surtout contre les problèmes informatiques.

Un audit de la plate-forme technique

Selon la complexité du contrat, l’assureur demandera un audit du système informatique ou se contentera d’une notation de l’architecture technique mise en ?”uvre. La protection peut porter sur le matériel mais aussi et surtout sur les pertes occasionnées par la destruction de données ainsi que par l’indisponibilité du serveur.Les assureurs proposent en outre de couvrir la chute du cours de Bourse ou la perte d’image dont un site pourrait souffrir à la suite d’une panne. Le besoin de protection peut aller encore très loin puisque Marsh dédommage pour les préjudices liés à la propriété intellectuelle.Le coût d’une telle assurance varie énormément selon les garanties souscrites. Compter un minimum de 5 000 F (762 €) par an pour l’e-P@ck jusqu’à 200 000 F (30 489 €) annuels pour une protection complète.

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Alain Clapaud