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Cyber-COMM transforme le PC en terminal de paiement

Cyber-COMM propose un système de paiement sur Internet par carte bancaire et protocole SET Il repose sur un lecteur de cartes à puce

Le groupement Cyber-COMM fait converger la carte à puce et le protocole roi du commerce sur le Net, SET (Secure Electronic Transaction). L’objectif est de rendre le commerce sur Internet aussi simple et sécurisé qu’une transaction chez un commerçant traditionnel. Les quelque vingt acteurs majeurs du monde bancaire et de la carte à puce, fondateurs de Cyber-COMM, ont élaboré une série de spécifications pour la fabrication d’un lecteur de cartes à puce universel à connecter sur un PC. Il sera signé du label Merkaat.
L’ensemble se compose, outre le lecteur, d’un logiciel fonctionnant sur le PC de l’internaute. Lors de la transaction, ce logiciel sollicite le lecteur pour vérifier la carte, affiche le montant de la transaction et demande une validation avec le code PIN. “Le marchand communique avec le logiciel de l’internaute, comme il le ferait avec n’importe quel porte-monnaie SET du marché. Pour lui, rien ne change, détaille Claude Megglé, directeur de la sécurité et de la normalisation chez Cyber-COMM. Il s’agit en fait d’un terminal de paiement traditionnel éclaté en trois parties : le client, le commerçant et la banque. SET permet de les relier de façon sûre.”

Les certificats sont abandonnés

Autre innovation, le lecteur signe chaque transaction et génère une enveloppe chiffrée au commerçant.
Grâce à une modification demandée par Cyber-COMM sur les réseaux d’autorisation de Visa, MasterCard et Europay, d’ici à quelques mois, le commerçant pourra valider directement l’achat auprès de la banque du client. Les certificats ne seront alors plus nécessaires.Plus de certificats, un mode de paiement connu et éprouvé, l’idée de Cyber- COMM est sans doute la plus simple et la plus pertinente pour dynamiser le commerce électronique. Il reste à faire adopter SET à un maximum de commerçants et à étendre l’usage de la carte à puce à d’autres pays, ce qui serait en bonne voie, au vu de l’intérêt croissant des banques américaines pour la chute du taux de fraude chez leurs homologues français depuis l’adoption de la puce.

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JÉRÔME SAIZ