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Conseil : Solucom continue ses emplettes

Après avoir acquis Idesys en mars dernier, le groupe Solucom, spécialiste du conseil en télécoms et réseaux, prend aujourd’hui le contrôle d’Arcome pour la somme de 7,5 millions d’euros. Pensant avoir atteint sa taille critique en France, il lorgne désormais vers l’Europe.

Le monde français du conseil en télécoms bouge. Le groupe Solucom vient en effet d’annoncer sa prise de participation à 100 % dans Arcome, qui était l’un de ses concurrents. En mars, Solucom avait également racheter Idesys, un spécialiste de la sécurité.L’acquisition comprend 100 % de la filiale d’Arcome au Royaume-Uni et 89 % de la filiale espagnole. L’opération est valorisée à 7,5 millions d’euros, soit 49,2 millions de francs. Elle est réalisée pour 6,68 millions d’euros en numéraire, et le reste en apport d’actions.Le rapprochement se fera à la rentrée, et“l’opération sera rentable dès 2001 pour les actionnaires de Solucom “, selon Michel Dancoisne, PDG de Solucom. Le nouveau groupe devrait enregistrer un chiffre d’affaires consolidé de 26,4 millions d’euros. Solucom est désormais cotée au Nouveau Marché, ce qui lui a permis de lever des fonds pour financer ces deux acquisitions.

Solucom atteint une masse critique en conseil télécoms

Avec ce deuxième rachat en 2001, Solucom a “atteint la taille critique recherchée “. Idesys avait apporté à Solucom une entrée sur le marché de la sécurité pour les grands comptes. Arcome, pour sa part, est très complémentaire de Solucom.Un concurrent estime même cette opération sensée :“Arcome est beaucoup plus télécoms que Solucom. Cette société est plutôt concurrente de cabinets comme Siticom ou Cesmo. Elle mène des missions de haut niveau, surtout vis-à-vis de l’ART, des opérateurs, etc. Tandis que Solucom est beaucoup plus orientée conseil technique à destination des grands comptes. Il n’y a donc pas trop de recouvrement de clients, ni d’interventions.”Solucom ne se voit pas réaliser d’autres acquisitions en France prochainement. Le groupe dit ne pas avoir de vue sur des cabinets comme Cesmo. Mais ses dirigeants se déclarent“réceptifs aux opportunités “, et, à l’image de Siticom qui avait acquis l’an dernier le danois Fischer & Lorenz, tournent plutôt leur regard vers l’Europe, espérant développer des activités en Allemagne, en Espagne ou en Italie.

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Guillaume Deleurence