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Comparatif : huit souris sans fil disséquées par le 01Lab

Microsoft, Apple et consorts ont beau vanter les mérites du tactile, rien ne vaut une bonne souris. Voici huit modèles sans fil qui vous simplifieront la vie.

Bluetooth, tactiles, crantées ou pas, à défilement vertical, horizontal ou multidirectionnel, les huit souris sans fil de notre sélection ont en commun une certaine sophistication… destinée à nous simplifier la vie ! Nous n’avons cependant pas choisi les périphériques les plus chers du marché, puisque notre échelle de prix va de 40 à 130 euros, mais aucune de ces souris ne peut être confondue avec les modèles de base.

Deux boutons pour cliquer, une molette pour faire défiler, voilà à quoi se réduisent la plupart des souris ordinaires. Au mieux, trouve-t-on en sus deux boutons pour faire avancer et reculer les pages. De quoi d’autre aurions-nous besoin ? C’est là que nos super-souris entrent en piste. En concevoir une évoluée, c’est-à-dire – osons les grands mots – performante, confortable et efficace, est beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraît.

Du capteur laser au capteur optique

De la simple boule au capteur laser en passant par l’optique, que de chemin parcouru en dix Razer s’est fait un devoir de pousser les résolutions dans leurs derniers retranchements, jusqu’à 5 600 points par pouce (ppp) pour la Mamba, fer de lance de la souris « gamer » sans fil. Comme l’Orochi, sa petite sœur, la technologie utilisée est le laser. Les Logitech estampillées « Darkfield » le sont aussi avec la particularité de fonctionner sur le verre, les bureaux et tables transparentes étant plus nombreux qu’on ne le croit.

La dernière technologie de capteur présente dans ce comparatif est le Bluetrack de Microsoft. Ce dernier utilise une lumière bleue à la longueur d’onde plus courte, qui a pour effet d’améliorer la précision et le fonctionnement sur les surfaces transparentes ou réfléchissantes. Seule la petite dernière – et la moins chère – de notre comparatif, la Genius 905BT, possède un capteur optique basique.

Et encore, pas tant que ça puisque la résolution monte à 1 600 ppp, une précision amplement suffisante pour les travaux courants. Il y a quelques années encore, la télétransmission des données de mouvements de la souris en Bluetooth était une curiosité. Ici, trois souris sur huit y ont recours.

L’avantage est évident, il n’est plus nécessaire de brancher un récepteur sur l’ordinateur, puisque la plupart d’entre eux en intègrent déjà un. La portée observée, de l’ordre d’une dizaine de mètres sans obstacle, largement suffisante pour toutes les tâches courantes, est supérieure à celle des souris à radiofréquence (RF).

Le Bluetooth gagne du terrain

Pour tempérer un peu l’enthousiasme, quelques inconvénients doivent être listés. Tout d’abord, il faut vérifier que l’ordinateur est bien compatible Bluetooth, ce qui est le cas de la majorité des portables et des netbooks, mais pas des PC de bureau. Ensuite, l’appairage de la souris avec l’ordinateur oblige à passer par le panneau de configuration des connexions sans fil.

Ce n’est pas insurmontable, mais toujours moins évident que de brancher un simple récepteur USB. Enfin, la résolution maximale pouvant être transmise se limite à 2 000 ppp comme avec l’Orochi de Razer, qui ne possède pas la même définition selon qu’elle fonctionne en mode filaire ou Bluetooth.

Quoi qu’il en soit, toute cette débauche de technologies ne vaut rien si vous ne vous sentez pas à l’aise avec. Nous avons tous des tailles de mains et des manières différentes d’utiliser la souris. Le plus sûr moyen de ne pas se tromper est d’essayer chaque modèle pour apprécier son ergonomie.

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David Namias et Aymeric Siméon