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Comparatif : 10 disques durs de poche 500 et 640 Go

Nous avons testé dix disques durs portatifs de 2,5 pouces, d’une capacité de 500 ou de 640 Go. Leurs prix s’échelonnent de 100 à 170 euros, pour un coût au gigaoctet de 0,22 à 0,30 euro.

Dans le choix d’un disque dur pour sauvegarder et transporter ses données, la légèreté, la compacité et la facilité d’utilisation comptent autant que l’espace de stockage et les performances. Les disques 2,5 pouces de 500 ou 640 Go présentés ici ne nécessitent pas d’autre alimentation électrique que celle fournie par le câble USB, quitte à ce que ce soit un câble USB en Y avec deux connecteurs. Plus ou moins élégants, bien finis et résistants, les dix modèles de ce comparatif ont tous en commun leur faible encombrement. Mais tous ne se valent pas pour autant.

Un panel homogène

De nos tests de performances, il ressort une première évidence : aucun des dix modèles n’est vraiment mauvais. La mesure du temps d’accès moyen en millisecondes notamment, c’est-à-dire le temps que met la tête de lecture du disque pour accéder à un fichier, montre des disparités inférieures à 30 %.

Certains disques se rattraperont sur le taux de transfert de données, avec des variations importantes selon les tailles de fichiers copiés : très rapides avec de gros fichiers comme les films en DivX, ils peinent globalement avec les fichiers de petite taille, comme les photos ou les documents bureautiques, mais, sur ce dernier point, le facteur de performances varie de 1 à 5.

La plupart des modèles ont une base technique commune, à savoir un disque dur tournant à 5 400 tours par minute et doté de 8 Mo de mémoire cache (qui sert au stockage temporaire des données avant leur écriture définitive sur la surface magnétique du disque). Tous sont tributaires de l’interface les reliant à l’ordinateur, autrement dit l’USB 2.0 pour ce qui concerne ce comparatif. L’eSATA, le FireWire et l’USB 3.0 qui vient de faire son apparition, sont plus rapides mais beaucoup moins répandus.

Certains constructeurs tels que Buffalo, Freecom ou LaCie parviennent à booster cette connexion USB 2.0 grâce à des utilitaires nommés Turbo Boost ou USB Boost. Le gain sur les fichiers de taille importante peut parfois atteindre 25 %. A contrario, cette fonction pénalise ces modèles lors du transfert de petits fichiers, et nous avons préféré la désactiver lors de nos tests de performances.

A chacun son soft

Les disques durs se ressemblent fortement sur le plan matériel. C’est l’offre en matière de logiciels de sauvegarde, synchronisation ou cryptage de données qui leur permet de se démarquer. La sauvegarde (ou « backup ») sur un disque dur externe peut être programmée pour intervenir tel jour à telle heure, ou être lancée manuellement, parfois en pressant un simple bouton.

La synchronisation est une opération bidirectionnelle qui copie, mais efface aussi les fichiers nécessaires afin que les contenus des disques ou répertoires sources et de destination soient identiques à l’issue de l’opération. En clair, si un dossier est effacé sur le disque source, il le sera également sur le disque de destination.

Le chiffrement de données, aussi appelé cryptage par abus de langage, est proposé sur la moitié des modèles de ce panel. Il n’est cependant « matériel », c’est-à-dire dépendant d’un composant physiquement présent dans le boîtier, que sur les disques Western Digital My Passport Elite et Freecom Mobile Drive II. Si la sécurité est une donnée essentielle pour vous, cette option est à envisager, car le chiffrement matériel est plus sûr et plus rapide que le chiffrement logiciel.

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François Bedin et David Namias