” Notre activité est essentiellement centrée sur l’intégration e-business dans les secteurs automobile, finance, services, grande distribution et vente au détail. Notre rachat par Compaq Corp. ne change rien à notre c?”ur de métier. En revanche, Compaq s’offre un intégrateur spécialisé dans les grands comptes et dont la marque peu connue ne risque pas de faire ombrage à ses propres divisions de service “, commente Arnaud Cuénin, directeur général de Proxicom France.A travers cette opération, Compaq étend son territoire de services informatiques avec les compétences d’intégration Web de Proxicom. Un terrain sur lequel le fabricant est peu présent, son domaine de prédilection reposant en effet sur les plates-formes matérielles, le conseil en architecture, la gestion de la relation clientèle, le stockage ou la sécurité. Une intégration de savoir-faire qui repose essentiellement sur celle des 1000 employés de Proxicom, en majorité créatifs, designers, consultants et développeurs.Pour Proxicom, ce rachat va se traduire par un changement de nom (Proxicom Compaq Global Services Company) et la mise en commun des équipes avec la division Compaq Global Services. Une mutualisation qui “n’entraînera pas a priori de licenciements”, assure Arnaud Cuénin. Une hypothèse peu probable, en effet, du moins dans l’Hexagone où Proxicom compte 35 salariés contre 70 pour Compaq Global Services.Au final, Proxicom négocie un joli parcours dans un contexte économique peu favorable. Après s’être fait un nom en signant avec de grands comptes aux Etats-Unis (America Online, General Electric, General Motors, Merrill Lynch…) , l’entreprise s’est offert début 2000 Renault comme tête de pont dans l’Hexagone, en réalisant le site marchand du constructeur automobile.Compaq apporte la touche finale en consolidant la dimension internationale d’un intégrateur d’envergure moyenne (1000 personnes, CA de 207 millions et bénéfices de 13,2 millions de dollars en 2000).
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