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Commodore tente un come-back

Grand nom de l’informatique des années 80, le constructeur revient sur le marché. En visant les produits d’électronique de loisir.

Parmi les grands noms de l’informatique des années 80, certains ne veulent pas mourir et se lancent dans de nouvelles activités au XXIe siècle. Après
Atari et sa conversion aux jeux vidéo par l’entremise d’Infogrames,
Commodore effectuera à son tour un come-back en mai prochain. En quittant la sphère des ordinateurs individuels pour s’attaquer à l’électronique de loisir.Un temps propriété du néerlandais Tulip, Commodore avait été utilisé par ce dernier pour lancer, sans succès, une ligne de PC.
La marque a été revendue en 2004 à Yeahronimo Media Ventures, un trio d’investisseurs américano-européens. Deux ans plus tard, la société, forte de 270 employés,
s’est implantée aux Etats-Unis, en Europe, en Chine et en Australie. Elle lance désormais ses premiers produits à son nom développés depuis le rachat. Elle tenait même un stand lors du dernier CeBIT de Hanovre, pour officialiser son retour.Le premier produit vendu sera le Navigator Combo, un terminal GPS portable faisant également office de baladeur audio-vidéo (WMA, MP3, DiVx), de disque dur externe de 20 Go et de console de jeux contenant 5 jeux rétro
Commodore. L’appareil pourra accueillir 90 autres jeux développés en Symbian et en Java. Commercialisé à 599 euros, il sera vendu à partir du 2 mai aussi bien sur le Web (Amazon) que dans la grande distribution traditionnelle
(Boulanger, Leclerc et Carrefour).

Galerie marchande

Plus ambitieux, Commodore lancera en septembre la ‘ MédiaBox ‘. Cet ordinateur de salon, vendu 899 euros, se connecte à Internet en Wi-Fi et à la télévision grâce à un tuner TNT. Il lit les vidéos, photos
et de la musique et les stocke sur son disque dur de 160 Go. Il fait également office de graveur de DVD et de CD. Mais, à la différence de ses concurrents, il ne servira qu’à diffuser et acquérir du contenu numérique et ne permettra pas
un usage informatique traditionnel.‘ La partie informatique est totalement transparente pour l’utilisateur, explique Patric Olenzack, vice-président des ventes. Pour acheter des produits sur Internet, nous mettons une
galerie en ligne accessible par la télécommande ‘,
celle du téléviseur, par lequel tout passera. L’achat de musique se fera notamment sur la boutique maison,
le Commodore Music Store. Une chaîne de vidéo à la demande en streaming devrait également voir le jour en partenariat avec Plurimédia, une filiale du groupe
Lagardère, qui fournira films et documentaires par ce canal. L’utilisateur pourra même acheter du matériel grâce à sa MédiaBox. Un espace de la galerie en ligne sera, en effet, dédié à l’enseigne ayant commercialisé le produit.Lire lintégralité de notre dossier CeBIT
en cliquant ici.

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Stéphanie Chaptal