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Comment SVG va révolutionner l’affichage des pages Web

Le langage SVG (Scalable Vector Graphics), définit par le W3C, s’est trouvé quelques concurrents sérieux. Pourtant, il conserve ses chances de redéfinir le graphisme sur le Web.

L’affichage d’images ou de graphiques sur le Web est encore réalisé de manière complètement archaïque. Le langage HTML qui a permis l’essor fantastique d’Internet que l’on connaît aujourd’hui, n’est pas du tout adapté à ce type d’utilisation.
Le W3C (World Wide Web Consortium) s’est penché sur le problème et a défini un nouveau langage baptisé SVG (Scalable Vector Graphics). Il s’agit d’un langage de description de graphiques en deux dimensions, mais c’est surtout une application XML.
SVG n’est pas la seule solution au problème du graphisme sur le Web. La technologie Flash de Macromedia est certainement la plus connue et aussi la plus utilisée puisque, d’après l’institut NPD, 88 % des internautes l’ont téléchargée sur leur ordinateur ce qui en fait un standard de fait.
Microsoft a également proposé au W3C son propre langage baptisé VML (Vector Markup Language) qui ressemble beaucoup à SVG et qui est lui aussi une application XML. Mais SVG reste la préconisation du W3C. Sur le Web, trois types de graphiques sont autorisés : les formes vectorielles (c’est-à-dire les ensembles de lignes droites et de courbes) les images et enfin le texte.
SVG s’appuie sur tous les standards déjà présents tels que le modèle de document objet Dom (Document Object Model), les feuilles de styles CSS (Cascading Style Sheets) ainsi que le langage de transformation et de mise en forme XSL (eXtensible Stylesheet Langage). Chaque composant de la page est défini par des balises ce qui fait qu’un développeur maîtrisant le JavaScript peut accéder à n’importe quel élément et modifier son apparence en réponse à des événements tels que les clics de souris, les horloges (timers) ou les chargements de pages.

DES PAGES WEB DE HAUTE QUALITÉ

Actuellement, les images ou les polices originales sont au format Gif ou JPG ce qui fait que l’on ne peut les modifier que globalement. Avec SVG, il devient possible d’agir sur n’importe quelle partie de l’image.
On peut ainsi intervenir sur la largeur des contours ou, par exemple, changer certaines couleurs, effectuer des rotations et des translations ou encore superposer plusieurs couches. De plus, les moteurs de recherche peuvent analyser le texte présent à l’intérieur des images, ce qui n’était pas possible jusqu’à présent.
Pour l’internaute, SVG apportera d’abord une bien meilleure qualité d’affichage des pages Web. Celles-ci pourront changer de taille en fonction de la résolution de l’écran et du redimensionnement des fenêtres. Il sera possible de “zoomer” en avant pour que le texte soit plus lisible ou en arrière pour visualiser un plus grand volume de texte. Les créateurs pourront utiliser les polices de caractères de type 1 d’Adobe avec toutes les possibilités typographiques voulues, notamment les retraits ou les justifications.
L’affichage d’animations en temps réel, le zoom, les couleurs en très haute définition ou encore le positionnement des éléments d’une page au pixel près sont autant de possibilités inédites offertes par le nouveau langage.

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