Passer au contenu

Nest : comment Google a déclenché une tempête en tuant un hub domotique

L’annonce de l’interruption du service Revolv domotique le 15 mai prochain a soulevé l’indignation des utilisateurs d’objets connectés. Nest s’engage maintenant à fournir des compensations.

C’est une erreur de communication dont Nest se serait bien passé… et que la filiale d’Alphabet tente in extremis de corriger. En début de semaine, le site de Revolv, ce hub qui centralise tous les objets d’une maison en Wi-Fi, annonce l’interruption de son service à partir du 15 mai.

Maintenant que Nest a intégré les salariés et la technologie de cette start-up rachetée en 2014, son dirigeant Tony Fadell ne voyait en effet pas l’intérêt de s’embarrasser plus longtemps de Revolv.

Les utilisateurs ont investi 300 dollars en pure perte

Le produit n’était déjà plus commercialisé mais les utilisateurs ne se doutaient pas que l’appli mobile, qui permet de contrôler le hub, serait brusquement mise hors service. Le problème, c’est que le produit coûtait tout de même 300 dollars, investis en pure perte par des fans de domotique aujourd’hui très remontés contre Nest.

C’es le cas de cet internaute qui raconte sur Medium que toute sa maison repose sur ce système et qu’elle va donc cesser du jour au lendemain de fonctionner. « C’est comme si Google disait “va te faire foutre” à toutes les personnes qui lui ont fait confiance et ont acheté son matériel ». 

La polémique est telle que Nest a fini par réagir ce 5 avril par un petit tweet :

Un porte-parole de Nest a également déclaré à plusieurs sites américains comme The Next Web : « Nous travaillons au cas par cas avec le petite nombre de clients Revolv depuis l’envoi de la première notification en février pour déterminer la meilleure solution, y compris une indemnisation ».

Nest affirme donc négocier en douceur depuis plusieurs mois l’arrêt de Revolv. Les clients laissés sur le carreau seront ravis de l’apprendre… 

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Amélie Charnay