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Combinaison anti-G

Pour info, l’invention du scaphandre remonte à 1860, par le tandem Rouquayrol-Denayrouze. Quant à la mise au point de la combinaison anti-G, on la doit au…

Pour info, l’invention du scaphandre remonte à 1860, par le tandem Rouquayrol-Denayrouze. Quant à la mise au point de la combinaison anti-G, on la doit au Dr Wilbur Franks en 1939 pour l’Associate Comittee on Aviation Medical Research. On voudra bien s’en souvenir quand il s’agira d’enfiler l’une ou l’autre selon la direction que s’apprêtent à prendre les marchés financiers. On n’a pas encore lu le mot “déculottée” dans les analyses, mais tout de même, de “massacrée” à “crucifiée”, les mains se tendent instinctivement vers le scaphandre du grand-père. D’Euronext au Footsie en passant par le Nasdaq, les marchés n’ont plus besoin de Ben Laden. Une bonne paire de chaussures de plomb leur suffit. En attendant, laisser traîner ses oreilles auprès des intervenants sur les marchés financiers signifierait que c’est la combinaison anti-G qui s’impose. La remontée serait violente, à les entendre. Les spécialistes de la voltige le savent : en cas de multiplication du poids de l’individu lors d’une accélération, il faut bien respirer et contracter les abdominaux. Sinon le champ de vision rétrécit, puis apparaît le voile noir et le pilote tourne de l?”il. Bonne chance.* rédacteur en chef

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Philippe Bonnet*