Passer au contenu

Click n’Deal calcule les prix de l’immatériel

Destiné au calcul des rémunérations de tous les intervenants liés à une ?”uvre ou à un service en ligne, ce logiciel est issu de technologies développées dans les laboratoires du Cnet et de France Télécom.

La chaîne de production d’une ?”uvre multimédia est de plus en plus complexe, à mesure que les échanges de services et les intermédiaires se multiplient par le Web.
Click n’Deal permettra au concepteur, à l’éditeur ou au client de connaître exactement la rémunération de chaque intervenant, quelle que soit la modalité de paiement (à la durée, au forfait ou à l’acte).
On peut imaginer, par exemple, le cas d’un site spécialisé dans le téléchargement de films qui voudrait connaître lors de chaque vente la part précise des droits à redistribuer à chacun des auteurs et des ayants droit.



En phase de test



Principal avantage pour les fournisseurs de services : une très forte réactivité, puisque tous ces paramètres peuvent être aisément recomposés en cinq minutes ?” une donnée importante dans un environnement où la concurrence est encore exarcerbée par la multiplication de sites de comparaison de prix.
Opérationnel depuis le 31 janvier, Click’n Deal est actuellement en phase de tests chez sept clients. Il devrait être disponible d’ici à trois mois, en ligne ou chez le prestataire de service.
Principales cibles, les fournisseurs de service, les sites d’information professionnelle, les jeux en réseaux et les portails. L’arrivée de la technologie WAP élargira encore les applications du logiciel.
Dès à présent, le marché américain est dans la ligne de mire, avec l’ouverture le mois prochain d’une filiale dans la Silicon Valley. Les pays européens devraient suivre sous peu.
Issu de lessaimage de start-up auquel se livre depuis peu France Télécom, la société High Deal vient d’être créée pour en assurer la commercialisation. Ses fondateurs, Eric Pillevesse et Serge Soudoplatoff, ainsi que la plupart des développeurs qui les ont suivi dans cette aventure, sont également issus de la pouponnière France Télécom ou du Cnet.
Capitalisée à part égale entre les fondateurs (53 %), Innovacom (filiale de capital-risque de France Télécom), la Caisse des dépôts, ainsi que le fonds américain Newburry et le suisse Techno Ventures, la nouvelle entité devrait être introduite au Nasdaq l’année prochaine et compte atteindre l’équilibre financier dans trois ans.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction