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Cinq raisons de détester les jeux vidéo

Où l’auteur, adepte du vieux dicton populaire ” Qui aime bien, châtie bien “, relève les cinq défauts majeurs communs à la plupart des jeux vidéo modernes.

Espace disque nécessaire : 600 Mo au bas mot

C’est vrai que ça devient lassant, à force : je comprends qu’il soit nécessaire d’installer les jeux, ne serait-ce que pour me permettre de mémoriser mes préférences et sauvegarder mes parties en cours. Mais de là à copier l’intégralité du CD-ROM sur mon disque dur, comme cela arrive de plus en plus souvent ! Il paraît que ça permet de meilleures performances, des chargements plus rapides… Ah ? Franchement, c’est pas visible à l’?”il nu.Je suis bogué, mais je me soigne

Etant moi-même programmeur à mes moments perdus, je suis bien conscient qu’aucun logiciel au monde n’est jamais exempt de bugs. C’est un fait acquis, d’accord. Mais reconnaissons qu’il y a parfois du laisser-aller. Certains éditeurs, pressés par le temps et, peut-être aussi par leurs actionnaires, sortent des jeux non terminés, truffés de bugs plus ou moins sournois. Un exemple, au hasard : Messiah, dont un patch indispensable était téléchargeable avant même la sortie du jeu en France !La poudre aux jeux

Les deux précédents points ne sont peut-être, après tout, que des conséquences de celui-ci. Toujours est-il que les développeurs ont, depuis quelque temps, une sacrée tendance à vouloir faire l’étalage de leur savoir-faire technique : 3D omniprésente, effets spéciaux toujours plus somptueux… Certes, visuellement, ça en jette, et je ne voudrais revenir en arrière pour rien au monde. Mais il ne faudrait pas que cela se fasse au détriment de l’intérêt et de la profondeur du jeu. Vous avez joué à Timeline ? Magnifique, certes, mais tellement creux…Le retour de la revanche de la suite 3

A force d’entendre dire que l’industrie du jeu vidéo se rapproche de celle du cinéma, certains se prennent vraiment au jeu (sic) et enchaînent suite sur suite. Dans l’absolu, je n’ai aucun problème avec ça. Ce qui m’irrite, en revanche, c’est de voir que, tout comme au cinéma, les suites sont souvent bien moins réussies que les originaux. La saga des Tomb Raider en est l’illustration parfaite, chaque épisode n’apportant rien de nouveau par rapport au précédent. Et ce n’est qu’un exemple, il y en a d’autres.Et tout ça coûte cher

Oui, là, je sais, c’est l’éternel débat. Bien sûr, produire un jeu coûte cher. Les budgets sont pharaoniques, et en constante augmentation : le développement, la localisation, la promotion, les marges des grossistes et des distributeurs… tout cela a un coût, qui se répercute fatalement sur le prix de vente du jeu. C’est normal.Mais si je prends, une fois de plus, l’exemple du cinéma, je constate que je paie ma place environ 50 francs, soit six à sept fois moins cher qu’un jeu. Or le coût moyen d’un film, hors mégaproductions hollywoodiennes, est à peu près le même, pour un nombre d’entrées comparable aux ventes d’un jeu. Je ne dis pas qu’il faut descendre le prix des jeux à 50 francs (quoique…), mais il y a là une disproportion quil faudra bien, un jour, solutionner.Prochaine chronique le mardi 8 mai

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Stephan Schreiber