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Cibox passe à la télé

Un an après l’entrée massive du taiwanais BTC dans son capital, la société française relance son activité. Et fait son entrée dans l’électronique grand public.

Considérée sous l’angle des graveurs de DVD de salon, la marque est nouvelle. Relativement à l’informatique, elle ne l’est pas, et s’apprête plutôt à faire son retour. Surtout connue pour ses PC, Cibox commercialisera en effet à partir
de septembre ses quatre premiers appareils électroniques.Du lecteur de DVD/Divx (69 euros) à l’écran de télévision LCD de 30 pouces (2 490 euros), en passant par le combiné magnétoscope-lecteur de DVD
(189 euros) et le
graveur de DVD de salon (249 euros), Cibox vise un large public. Sans trop savoir pour l’instant si elle cible en priorité acheteurs à petits budgets ou amateurs de produits haut
de gamme. Avec cette diversification, la société espère vendre 28 millions d’appareils électroniques d’ici à quatre ans. Et multiplier son chiffre d’affaires par quatre en un an. Chiffre qui était de 5,8 millions
en 2003.

Une suite de changements sans succès

Cette évolution vers l’électronique n’est qu’une tentative de plus de la compagnie. Depuis sa création en 1995, Cibox a connu bien des changements.D’abord assembleur d’ordinateurs, la société se lance en 1999 dans l’aventure des
PC gratuits. Sans succès. Un an plus tard, Cibox annonce le
PC modulaire, précurseur des mini-PC actuels. En l’absence de standards préexistants, son temps de développement trop long coûte trop cher. Cibox abandonne toute idée de
commercialisation.En juin 2003, endettée, la société cotée au Second Marché décide d’augmenter son capital. BTC, un fabricant de périphériques taiwanais centré jusque-là, en France, sur la vente de ses produits en marque blanche, en profite. Avec
70 % des parts, il prend le contrôle effectif de la compagnie.Depuis, Cibox n’existe que pour revendre les produits de BTC, dont ses quatre appareils électroniques. ‘ Notre force est d’être marié avec un fabricant qui connaît bien le marché asiatique et chinois,
explique Michael Meerzoumen, son directeur général. BTC fabrique les produits pour nous ou recense les meilleures usines pour chaque type de produits. ‘Dans les faits, même en France, avec seulement cinq salariés, l’entité est réduite à sa plus simple expression. La logistique et la commercialisation reposant entre les mains des soixante-dix employés hexagonaux de BTC,
Cibox ne joue plus aujourdhui que le rôle de marque.

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Stéphanie Chaptal