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Chef, j’ai simulé la Coupe du monde !

Grâce à l’informatique et à notre jeu de football favori, découvrez qui va gagner la Coupe du monde en Afrique du Sud.

Vous l’aurez sans doute remarqué, les jeux d’aujourd’hui sont de plus en plus réalistes. C’est le cas pour les simulations de vol, de conduite ou même de “ vie ”, comme les Sims. Et bien entendu, les jeux de foot ne sont pas en reste. Et là, vous me dites, “ Oui, c’est vrai, Fifa 10, c’est super bien fait, l’ambiance, les stades, les joueurs, on s’y croirait ! ” En fait, je parlais de l’autre football, celui qui se joue à la souris, j’ai nommé le jeu de management !Et dans ce domaine, Sega Football Manager règne en maître depuis plusieurs années. Joueurs, entraîneurs, stades, arbitres, ce jeu est d’une fidélité incroyable. Si bien qu’au moment où nous écrivons ces lignes chaque sélectionneur virtuel a déjà donné sa liste des 23 bien avant notre Raymond national : Djibril Cissé sera de la partie, l’ex-capitaine Patrick Vieira restera à la maison.Mais la simulation ne s’arrête évidemment pas là. Chaque sélectionneur ayant composé sa liste virtuelle, il est possible de jouer la Coupe du monde en avant-première, authenticité des groupes garantie ! Première phase, l’équipe de France perd face à l’Uruguay 1-0, puis est tenue en échec par le Mexique 1-1. Malgré sa victoire face à l’Afrique du Sud 2-0, c’est déjà l’élimination. Pas de miracle, l’histoire s’arrête déjà pour notre Raymond virtuel… Qui a dit réaliste ? La compétition bat son plein, et pour cette première Coupe du monde sur le continent africain, le Cameroun fait honneur, en atteignant les demi-finales et en s’octroyant la 3e place face au Portugal.Mais vous voudrez connaître le fin mot de l’histoire peut-être ? Eh bien, c’est lors d’une somptueuse finale au Soccer City de Johannesburg, arbitrée par l’Allemand M. Weiner que l’Uruguay affronte le tenant du titre italien. Le match est serré. 0-0 à la fin du temps réglementaire… puis 1-1 après les prolongations… La décision se fera aux tirs au but, comme en 2006… Balle de match pour les Sud-Américains. Alvaro Fernandez, modeste joueur du championnat chilien, s’élance… et marque ! Un pays sud-américain succède donc ainsi à un pays européen, perpétuant le cycle depuis 1962 ; et la malédiction continue pour les Européens, qui n’ont jamais gagné une Coupe du monde hors de leur base.Je trépigne de joie devant mon écran en scandant le nom du meilleur buteur de la compétition à la manière du speaker du stade : Diego Forlannnnnnnnn ! Troisième titre mondial pour l’Uruguay, 60 ans après ! Sortez le clericõ ! Dansez la milonga ! La Celeste brille de nouveau !Soudain, l’écran s’éteint. Coupure de courant. Et si tout ceci n’était pas qu’une simulation ?

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Camille Monge